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AND SOON THE DARKNESS (critique)

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Carte d’identité :
Nom : And Soon the Dakness
Père : Marcos Efron
Livret de famille : Amber Heard (Jennifer), Odette Annable (Ellie), Karl Urban (Michael), Adriana Barraza (Rosemaria), Gia Mantegna (Camila)…
Date de naissance : 2010
Nationalité : États-Unis, Argentine, Allemagne
Taille/Poids : 1h27 – Budget NC

Signes particuliers (+) : Bah… Odette Annable et Amber Heard en même temps soit la belle blonde et la belle brune pour un duo de plaisir. Et sinon, des décors somptueux dénichés en Argentine.

Signes particuliers (-) : Un thriller mou du genou, inintéressant et peu inspiré, n’exploitant jamais ses (très) rares qualités.

 

AND SOON THE DARKzzzzzzzzz…

Résumé : Deux amies en vacances, visitent l’Argentine. Quand l’une des deux disparaît, la seconde va se mettre à sa recherche…

Certains producteurs roublards pensent avoir tout compris au cinéma de genre et d’horreur en particulier. And Soon the Darkness n’est pas un grand film. Et encore moins un bon film d’ailleurs. Simpliste, sans imagination, plat et pauvre, le long-métrage de Marcos Efron ne propose pas la moindre idée et ne présente pas la moindre qualité digne de s’y pencher. Sauf… Sauf l’excellente idée, et soyons honnêtes le seul intérêt du film en soi, d’avoir réuni ensemble deux des plus belles jeunes actrices hollywoodiennes du moment, les bandantes Odette Annable (ex-Yustman) vue dans Cloverfield et Amber Heard (All The Boys Love Mandy Lane) dans un thriller sexy permettant d’admirer leur plastique parfaite dans de somptueuses scènes en maillot de bain. Un grand moment de cinéma pouvant pousser à la défenestration de frustration tout homme normalement constitué. Mais également le point pouvant motiver à regarder ce modeste semi-survival/semi-thriller conférant, en dehors de ce détail purement marketing, à l’absolu vide abyssal scénaristique. Car pour le reste, la pauvreté de l’ensemble reflète tout ce que le genre peut nous offrir de pire. Cliché et prévisible au possible, écrit sur un coin de serviette en papier au resto lors d’un déjeuner entre producteurs avides de pognon, And Soon the Darkness, remake d’un vieil et obscur film français des années 70, frôle avec le degré zéro de l’inspiration à tel point qu’il n’y a finalement pas grand-chose à en dire.

Si ce n’est, éventuellement, une belle illustration du concept de la « valeur ajoutée » au cinéma à savoir, comment profiter d’une possibilité ou d’une opportunité mise à sa disposition. La valeur ajoutée au cinéma est un élément apportant une plus-value à un film modeste. Il peut s’agir d’un tournage dans des décors naturels splendides apportant un « plus » pouvant élever soudainement la qualité d’un petit budget ou encore le fait de saisir une occasion fortuite se présentant comme la mise à disposition d’un objet rare, d’un élément (autour duquel peut-être construit tout un film), d’un décor onéreux prêté ou bâti pour une autre production plus ambitieuse et que l’on voudrait rentabiliser (une spécialité de la maison Roger Corman par exemple qui avait usé de ce principe sur son The Terror avec Jack Nicholson, tournant à la va-vite un métrage entier à l’arrache pour profiter des derniers jours de location payés d’un endroit très cinématographique) ou enfin du passage furtif d’une star par amitié ou hasard. Dans le cas de And Soon the Darkness, la valeur ajoutée réside dans les superbes scènes tournées à la Villa Del Lago Epecuén, une ville touristique argentine prisée pour ses stations thermales dans les années 70, abandonnée aujourd’hui suite à une dramatique inondation et dont les paysages chaotiques constituent un hallucinant spectacle de désolation et un décor fabuleux cinématographiquement parlant. Quelques images sur le lien suivant :

http://marinestla.centerblog.net/voir-photo?u=http%3A%2F%2Fmarinestla.m.a.pic.centerblog.net%2F860386af.gif

Mais cela reste néanmoins bien maigre, de beaux décors et de jolies actrices ne faisant pas tout un film et ne venant pas combler le vide scénaristique absolu d’un film navrant. C’est drôle mais parfois, on a vraiment cette étrange impression d’être un peu pris pour des cons. Ah, c’est pas une impression nous souffle t-on…

Bande-annonce :


And Soon the Darkness ( bande annonce VF ) par guiderapide

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