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ABDEL ET LA COMTESSE de Isabelle Doval : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Abdel et la Comtesse
Mère : Isabelle Doval
Date de naissance : 2018
Majorité : 09 mai 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h30 / Poids : NC
Genre
: Comédie

Livret de famille : Charlotte De Turckheim, Amir El Kacem, Margaux Chatelier…

Signes particuliers : Pas méchant mais bourré de clichés.

ON CONNAÎT LA CHANSON

LA CRITIQUE DE ABDEL ET LA COMTESSE

Résumé : A la mort du Comte, la Comtesse de Montarbie d’Haust doit transmettre le titre de noblesse et le domaine à un homme de la famille, comme le veut la tradition aristocratique. Elle ne peut cependant se résoudre à transmettre le domaine à Gonzague, un neveu arrogant et cupide, plutôt qu’à sa fille. Quand Abdel, un jeune de cité débrouillard et astucieux, trouve refuge dans leur château, sa rencontre avec la Comtesse va faire des étincelles ! Issus de deux mondes que tout oppose, ils pourraient bien s’aider mutuellement… 

Réinterprétant pour la énième fois le ressort comique de l’amitié improbable sur fond de choc des cultures, Abdel et la Comtesse, nouveau film de la réalisatrice Isabelle Doval (Fonzy avec José Garcia) est une comédie très anecdotique mais néanmoins sauvée par sa modestie et ses quelques petits moments rieurs qui parviennent à la rendre lointainement sympathique. De quoi essayer de faire -un peu- oublier sa mécanique roulant aux bons gros clichés caricaturaux s’amusant de la rencontre entre une riche aristocrate du terroir toute endimanchée, et une petite frappe d’origine maghrébine, malotru en apparence mais au bon cœur. Un pitch effrayant pour un feel good movie sauvé du malaise total par la sincérité et la bienveillance du traitement d’Isabelle Doval. Quelque part, Abdel et la Comtesse récite une partition narrativement proche de celle d’Intouchables mais sans l’hilarante drôlerie du film de Nakache/Toledano, ni l’intelligence de sa façon de jouer avec les clichés pour mieux s’en moquer. Déployant sa morale avec la finesse d’un hippopotame dans une piscine gonflable, Abdel et la Comtesse peut au moins compter sur de formidables comédiens (Charlotte de Turckheim et le jeune Amir El Kacem) qui en font des tonnes pour camper leur fonction dans le récit mais avec bonne volonté indéniable.

Au final, certains y verront une petite farce guillerette, d’autres un spot publicitaire pour les royalistes en mal de capital sympathie. C’est selon si l’on se braque dès les premières minutes ou si l’on arrive à prendre le film pour ce qu’il est : une parenthèse naïve et totalement inoffensive.

BANDE-ANNONCE :


Par David Huxley

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