Nom : Konkeuriteu yutopia
Père : Eom Tae-hwa
Date de naissance : Prochainement
Type : à définir
Nationalité : Corée du Sud
Taille : 2h09 / Poids : NC
Genre : Catastrophe, Thriller, Drame
Livret de Famille : Seo-Joon Park, Lee Byung-Hun, Bo-Young Park…
Signes particuliers : ENORME !
Synopsis : Séoul est frappée par un puissant tremblement de terre qui détruit toute la ville, à l’exception du palais impérial Hwang Gung. Les survivants se tournent vers un officier et une infirmière pour tenter de surmonter la longue crise qui les attend…
ILS SONT GENIAUX CES COREENS !
NOTRE AVIS SUR CONCRETE UTOPIA
Quand une société s’effondre, du chaos l’homme veut essayer de rebâtir un monde meilleur, plus juste, plus cohérent, plus solide. Utopie. La réalité est plus amère, plus cynique. L’histoire n’est qu’une boucle où l’humanité reproduit inlassablement les mêmes erreurs. Parce que l’homme est un loup pour l’homme. Parce qu’il est égoïste, parce qu’il n’est au fond qu’un animal qui, désespéré, va chercher sa survie à tout prix. La démonstration idéologique n’a rien de nouveau en soi (la série Walking Dead en a fait son fond de commerce par exemple, et tant d’autres avant elle comme le classique Sa Majesté des Mouches). Mais Eom Tae-hwa ficelle tout ça avec une virtuosité qui laisse sans voix. Concrete Utopia traverse avec aisance ses concepts, ses thématiques et ses axes dramaturgiques. La survie dans un monde ravagé, la tentative de s’organiser, l’égoïsme des priviligiés peu enclins à paratger leur psueod-confort par peur de le perdre, le modèle de société utopique qui va vite virer à l’autocratie puis à la tyranie totalitariste, la bataille contre l’extérieur qui miroite les avantages de ces habitants épargnés puis la bataille contre les dissensions en interne… Concrete Utopia s’érige autant en thriller haletant à la tension monstre (et monstrueuse) qu’en dystopie éminément politique sur la nature humaine. Du sacré spectacle qui a oublié d’être bête, on en redemande. Et ça tombe bien puisqu’il est existe une « fausse suite » avec Badland Hunters où l’excellent Lee Byung-hun cède sa place au nom moins excellent Ma Dong-seok pour une proposition radicalement différente sur le même sujet.
Par Nicolas Rieux