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BADLAND HUNTERS de Heo Myeong Haeng : la critique du film

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Nom : Hwang-ya
PèreHeo Myeong Haeng
Date de naissance : 26/01/2024
Type : Disponible sur Netflix
Nationalité : Corée du Sud
Taille : 1h45 / Poids : NC
Genre : Thriller, Action, SF

Livret de Famille : Dong-seok MaRoh Jeong-EuiJoon-Young Lee

Signes particuliers : Que du bonheur !

Synopsis : Après un tremblement de terre dévastateur qui transforme Séoul en territoire hostile, un chasseur intrépide se met en tête de sauver une ado enlevée par un médecin fou.

ILS SONT GENIAUX CES COREENS – ACTE 2 !

NOTRE AVIS SUR BADLAND HUNTERS

Allez, on le redit car ça vient du fond du coeur : mais qu’ils sont géniaux ces coréens ! Et qu’est-ce qu’on les aime d’amour aussi ! Dernière preuve en date, le combo Concrete Utopia & Badland Hunters. Après vous avoir parlé du premier, place au second. L’un est vendu comme la « suite » de l’autre. En réalité, on peut surtout y voir deux propositions sur une même idée de départ. Ce postulat, c’est l’effondrement de la Corée du Sud après qu’un méga-séisme ait littéralement ravagé le pays, Séul en tête. De ce point de départ, Concrete Utopia en a fait un thriller à consonance politique où dans l’immédiat post-catastrophe, un groupe de survivants essaie de recréer un semblant de société dans un immeuble qui a miraculeusement tenu debout. Et bien sûr, la sombre nature humaine reprenant vite ses droits, tout va dégénérer. Badland Hunters, lui, place son action plusieurs années après le séisme et vire plus du côté de l’action effrénée et du fantastique hyper jouissif. Là où Concrete Utopia est un film sérieux aussi haletant sur la forme que brillant dans le fond, son frangin est un davantage un gros délire bisseux ultra-généreux en défonçage de gueules, en sang qui gicle repeignant les murs effondrés d’un monde post-apocalyptique. Kiff XXL garanti.

Emmené par le massif Dong-seok Ma qui distribue les baffes arracheuses de tronches patibulaires comme il le fait dans la série des Roundup, Badland Hunters part donc du même principe que son prédécesseur Concrete Utopia mais pour proposer quelque chose de radicalement différent. Ici, tout n’est que plaisir et divertissement dans un actioner en super-forme opposant des survivants à la catastrophe à un scientifique fou ayant créé une armée de soldats zombifiés. Plus bisseux, tu meurs. Mais là où l’on aurait pu se retrouver avec une série B banale aux contours mal dégrossis, Heo Myeong Haeng signe un film d’une extrême générosité et efficacité. Avec tous les ingrédients du chouette blockbuster régressif : bastons épiques, suspens prenant et un bon zeste d’humour franchement drôle (souvent le point faible du cinéma pop-corn coréen dont l’humour peine à fonctionner sur le public occidental). S’ajoute à cela une violence hard-boiled sacrément gratinée qui ne fait pas dans la dentelle, pour le plus grand plaisir des amateurs de cinéma de genre qui défonce et dépote. Gros succès sur Netflix, Badland Hunters a subi les lames d’une critique pas tendre qui a vu en lui, une grosse connerie nanarde. C’est bien dommage, à croire que le film n’a pas été pris pour ce qu’il est : un gros défouloir boutiqué dans un B Movie avec les moyens de ses ambitions. Une régalade comme on dit.

Par Nicolas Rieux

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