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LEGO NINJAGO LE FILM de Charlie Bean : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : The LEGO Ninjago movie
Père : Charlie Bean, Paul Fischer
Date de naissance : 2017
Majorité : 11 octobre 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h41 / Poids : NC
Genre
: Animation

 

Signes particuliers : Sans aucun doute, le moins bon volet de la franchise.

LE RETOUR DES PETITS BONHOMMES JAUNES

LA CRITIQUE DE LEGO NINJAGO

Résumé : Pour défendre la ville de Ninjago City, Lloyd, alias le Ninja Vert, et ses amis maîtres-bâtisseurs Lego et combattants infiltrés se mobilisent. Avec à leur tête le maître kung-fu Wu, aussi sage que blagueur, ils doivent affronter l’abominable Garmadon … qui se trouve aussi être le père de Lloyd ! Mais il leur faudra d’abord surmonter leur ego et apprendre à unir leurs forces pour se révéler de redoutables guerriers. C’est à ce seul prix que notre bande de ninjas modernes, redoutables et insoumis, pourront remporter la bataille… 

On n’arrête pas une affaire qui marche. Après les succès de La Grande Aventure Lego et Lego Batman, l’exploitation cinématographique de l’univers tiré de la célèbre marque de jouet vient s’enrichir d’un nouveau volet : Lego Ninjago. Pour rappel, Ninjago est une série de modèles Lego à succès, qui a donné lieu à une série d’animation très populaire. En production depuis quatre ans, le film sort aujourd’hui précédé d’un accouchement… visiblement pas simple. Un rapide coup d’oeil à l’équipe du film nous apprend que le projet a vu la collaboration de pas moins de 11 scénaristes ! Peut-être de quoi expliquer le résultat marqué par une confusion générale et une baisse de qualité très perturbante.

Davantage destiné à un public plus jeune, pour ne pas dire carrément enfantin, Lego Ninjago est clairement l’opus le moins abouti de la franchise, à tous les sens du terme. Adieu l’esprit sarcastique et politiquement incorrect de ses prédécesseurs qui jouaient à fond la carte d’un humour geek-parodique porté sur les références à la pop-culture (ce qui a d’ailleurs fait le succès et l’identité de la saga), et bienvenu à un esprit plus balourd, plus convenu et plus crétin. Les fans des deux opus passés ne s’y retrouveront sans doute pas dans ce troisième chapitre aux allures de gigantesque recyclage maladroit et peu inspiré, de surcroît bordélique, comme si sa conception avait été largement bâclée.

A ce titre, si l’on avait reproché aux précédentes transpositions, tout particulièrement Lego Batman, leur frénésie visuelle à deux doigts de la crise d’épilepsie exténuante, autant prévenir d’emblée que Lego Ninjago ne viendra pas changer la donne. D’autant que le film, à tonalité japonisante, s’inspire ouvertement des codes télévisuels locaux, ce qui vient encore plus surcharger l’esprit hystérique ambiant. Après une ouverture qui rappelle vaguement certains films cultes des années 80 tels que Gremlins ou L’Histoire sans Fin, Lego Ninjago sombre dans une autoroute peu drôle pour un public adulte, enchaînant les péripéties sans rien avoir à proposer. Le film pourra éventuellement contenter les plus jeunes, mais encore faudrait-il qu’il s’adresse clairement à eux. Or, Ninjago ne semble pas vraiment savoir lui-même, à qui il se destine, souvent en équilibre précaire le cul entre deux chaises.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

 

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