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INFERNO de Ron Howard : la critique du film

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inferno_afficheMondo-mètre
note 1 -5
Carte d’identité :
Nom : Inferno
Père : Ron Howard
Date de naissance : 2016
Majorité : 09 novembre 2016
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h02 / Poids : 75 M$
Genre : Drame

Livret de famille : Tom Hanks, Felicity Jones, Ben Foster, Omar Sy…

Signes particuliers : Une course contre la montre au bout de l’ennui.

A BOUT DE SOUFFLE !

LA CRITIQUE DE INFERNO

Résumé : Dans « Inferno », le célèbre expert en symbologie suit la piste d’indices liés au grand Dante lui-même. Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer…inferno_filmEt c’est reparti pour un tour. Dan Brown, son héros Robert Langdon, Ron Howard, Tom Hanks… Bref, après les succès au box office de Da Vinci Code puis Anges et Démons, c’est au tour du quatrième roman de l’auteur de faire les frais d’une adaptation (le troisième, Le Symbole Perdu, étant annoncé pour plus tard). Même réalisateur, même star… pour le même résultat. Plus ou moins en tout cas. Car si les deux premiers volets de la saga n’avaient pas reçu un accueil franchement positif, autant dire que ce n’est pas Inferno qui fera remonter la côte de la franchise, bien au contraire. Il pourrait même la couler définitivement et ça ne serait certainement une mauvaise chose.inferno_film_2Collant plus ou moins aux grandes lignes du roman de Dan Brown tout en prenant de grosses libertés, Inferno est sans aucun doute le pire film de la désormais « trilogie ». Ce troisième chapitre perd de vue les fondamentaux mystico-ésotériques des deux premiers et vire au simple thriller galopant à travers le monde, avec un vague fond teinté d’un soupçon d’Indiana Jones sans l’aventure, ou plutôt d’un Benjamin Gates en plus amorphe. Mené sans inventivité par un Ron Howard stylistiquement coincé dans un autre siècle et qui se contente de secouer sa caméra pour donner l’illusion d’un film trépidant (sauf que la blague ne marche pas), Inferno est vieillot dans le fond comme dans la forme, manque autant de rythme que d’imagination, et s’embourbe dans une facture quelconque qui le plombe. Le tour de passe-passe ne prend plus, le résultat ne passionne pas une seule seconde, Tom Hanks semble y croire autant qu’un agneau à la foire du trône, Felicity Jones joue les potiches interchangeables et notre frenchie Omar Sy, malgré sa bonne volonté évidente, ne parvient jamais à donner le change. Un nouvel épisode totalement dispensable.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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