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EVERLY de Joe Lynch : la critique du film [Sortie e-cinema]

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everlynote 5.5 -10
Nom : Everly
Père : Joe Lynch
Date de naissance : 2015
Majorité : 17 juillet 2015
Type : Sortie e-cinema
Nationalité : USA
Taille : 1h45 / Poids : NC
Genre : Action

Livret de famille : Salma Hayek (Everly), Togo Igawa (le sadique), Hiroyuki Watanabe (Taiko), Jennifer Blanc (Dena)…

Signes particuliers : Un film d’action grindhouse en huis-clos dans un appart avec une Salma Hayek plus badass que jamais.

QUAND EVERLY EST EN PÉTARD…

LA CRITIQUE

Résumé : Everly, une call girl devenue indic pour la Police, doit affronter une armée de tueurs professionnels envoyés par son Ex, un ponte de la mafia… Retranchée dans un appartement, EVERLY, incarnée par la sculpturale Salma Hayek, est prête à tout pour se défendre et sauver sa fille… Le sang va couler à flots…everly_1L’INTRO :

En 1996, Salma Hayek se révélait au grand public à travers le génial Une Nuit en Enfer, sorte de western d’horreur culte et référentiel aux perles grindhouse qu’affectionnaient tant son auteur, Robert Rodriguez. Presque 20 ans plus tard, la bombe mexicaine est de retour aux affaires avec un pur délire grindhouse cette fois-ci, mis en scène par le réalisateur Joe Lynch, un enfant du bis qui avait débuté pour le compte de Troma avant d’aller s’illustrer dans le cinéma de genre avec des Hatchett II, Frozen ou le film à sketches Chillerama. A l’origine, c’était Kate Hudson qui devait être l’héroïne de Everly, film d’action en huis clos dans un appartement assiégé par les hommes de main du mac d’une call girl désireuse de s’affranchir de son passé. Mais l’actrice américaine fut remplacée tout juste au début du tournage. Alors que tout le film avait été vendu sur son nom et que des spots publicitaires avaient même été tournés, la comédienne reçu l’offre de Glee et ne donna plus de nouvelles. Pas grave, welcome à la latina Salma Hayek, pour notre plus grand plaisir !Salma-Hayek-Everly-2L’AVIS :

Everly, c’est la garantie d’un bon gros délire nawak assumé, à la lisière du parodique, et revendiquant le fun et l’efficacité dans un petit plaisir 100% du terroir. Improbable à souhait, déjanté du ciboulot, délicieusement grotesque, généreusement gore et amusément nanar, la péloche survitaminée de Joe Lynch vend du rêve. Une femme tout ce qu’il y a de plus sexy, un appart, des armes à la pelle, plein de méchants à dézinguer dont quelques timbrés bien sadiques et une guerre ouverte qui se fout de la cohérence de l’ensemble, préférant juste s’amuser de son postulat archi-éculé recyclant pour la énième fois Rio Bravo, mais en version actioner bis. Et Everly d’apparaître comme une sorte de retours aux sources pour un Lynch qui signe presque un nouveau film estampillé Troma mais avec beaucoup plus de moyens. Dans le fond, c’est mauvais. Sur la forme, c’est régressif, coupable, tout ce qu’on veut, mais c’est marrant et ça tombe bien, c’est exactement ce qu’on lui demandait pour boucher une deuxième partie de soirée, un samedi soir à la maison. Les punchlines, l’absurde et les salves de balles qui fusent, répondent à la maigreur d’un scénario passée par la méthode Dukan, Salma Hayek en fait des caisses mais régale, le budget est aussi restreint que le nombre de ventilos disponibles en magasin en cet été caniculaire mais Joe Lynch en tire le meilleur parti avec son unité de lieu et de temps, et Everly pétarade avec frénésie, lorgne vers les plus viles folies nippones et se paye un second degré salvateur pour donner une identité à cette série B bourrine et bas du front, qui fonctionne sur le principe des niveaux avec un Big Boss au final. Très anecdotique et peu consistant mais rigolo.

LA BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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