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COMME DES ROIS de Xabi Molia : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Comme des rois
Père : Xabi Molia
Date de naissance : 2018
Majorité : 02 mai 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h24 / Poids : NC
Genre
: Drame

Livret de famille : Kad Merad, Kacey Mottet Klein, Sylvie Testud…

Signes particuliers : Kad Merad tente d’avoir son Tchao Pantin à lui.

KAD MERAD DANS UN DRAME

LA CRITIQUE DE COMME DES ROIS

Résumé : Joseph ne parvient pas à joindre les deux bouts. Sa petite entreprise d’escroquerie au porte-à-porte, dans laquelle il a embarqué son fils Micka, est sous pression depuis que le propriétaire de l’appartement où vit toute sa famille a choisi la manière forte pour récupérer les loyers en retard. Joseph a plus que jamais besoin de son fils, mais Micka rêve en secret d’une autre vie. Loin des arnaques, loin de son père… 

Après des années de comédies, Kad Merad tente de donner une nouvelle direction à sa carrière en enchaînant les rôles plus nuancés. Après avoir été un professeur de musique blasé par la routine dans le récent La Mélodie, le voici désormais en père arnaqueur qui va de petite escroquerie en petite escroquerie, entraînant son fils dans ses plans foireux pour tenter de maintenir sa famille à flot alors qu’elle croule sous les impayés. Tel est le pitch de Comme des Rois, troisième long-métrage du réalisateur Xabi Molia (Les Conquérants) qui se balance entre le drame, le thriller et la chronique familiale.

Il arrive que des intentions soient bonnes sans qu’elles parviennent à pousser un film dans le bon sens du vent. D’autant qu’on ne fait pas de film seulement avec des intentions. C’est le triste constat que se paye frontalement Xabi Molia avec son Comme des Rois, petit film qui tente d’être juste, qui tente d’être émouvant, qui tente de développer une touchante histoire filiale sur fond de regard jeté sur les gens qui se battent au quotidien pour joindre les deux bouts… mais qui est surtout d’une triste vacuité. Car au terme de ses courtes 1h25, on a beau chercher, difficile de voir ce que voulait vraiment nous proposer le réalisateur à travers son récit qui échoue à prendre de l’épaisseur au fil des minutes, autant qu’il échoue à se trouver une finalité digne d’intérêt. Globalement creux, Comme des Rois se répète sans cesse faute de savoir quoi faire de ses maigres enjeux, et si l’effort n’est pas déplaisant en soi, il manque juste d’un propos fort, d’un but, d’une intention affirmée. Comme si le film n’était qu’une longue introduction sans développement, ponctuée d’une conclusion au goût d’inachevé si prononcé, qu’elle conduit le film vers l’insignifiance. On aimerait se rabattre au moins sur les prestations des comédiens mais pour un intéressant Kacey Mottet-Klein (jeune acteur vu dans le Quand on a 17 ans de Téchiné), Kad Merad paraît forcer son jeu malgré une noble implication. Bref, un film trop anecdotique pour convaincre.

BANDE-ANNONCE :


Par David Huxley

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