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YOU SHOULD HAVE LEFT de David Koepp : la critique du film

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Carte d’identité :

Nom : You should have left
Père : David Koepp
Date de naissance : 2020
Majorité : 21 octobre 2020
Type : sortie en DVD
Nationalité : USA
Taille : 1h33 / Poids : NC
Genre : Thriller, Épouvante

Livret de Famille : Kevin Bacon, Amanda Seyfried, Avery Tiiu Essex…

Signes particuliers : Un thriller d’épouvante mi-fugue mi-raisin.

 

 

UNE AVENTURE HUMAINE ÉTONNANTE

NOTRE AVIS SUR YOU SHOULD HAVE LEFT

Synopsis : Retiré dans une maison isolée du Pays de Galles avec sa femme et sa fille pour écrire la suite de son plus grand succès, un scénariste perd peu à peu la raison.

 

Scénariste de renom au CV jadis bourré de bonnes références (Jurassic Park, Mission : Impossible, Snake Eyes ou Spider-Man), David Koepp avait les pieds enlisés dans la médiocrité depuis le début des années 2010. Alors qu’il enchaînait les bouses (The Ryan Initiative, Inferno, La Momie), le voilà qui a décidé de refaire un passage par la réalisation. Sa dernière sortie derrière la caméra remonte à 2015 (Charlie Mortdecai) mais son passif dans le cinéma d’épouvante s’était soldé de manière plutôt inspirée avec les honorables Hypnose ou Fenêtre Secrète. Et puisque l’on en est à parler de son très bon Hypnose, c’est justement Kevin Bacon, qu’il avait dirigé à l’époque, que Koepp retrouve pour You Should Have Left, un thriller d’épouvante produit par les infatigables de chez Blumhouse.

Une famille américaine s’exile au fin fond du Pays de Galles pour prendre un peu l’air. Elle, comédienne, parce qu’elle va tourner prochainement un film en Angleterre, lui, écrivain, parce qu’il voudrait un peu de quiétude pour s’atteler à la suite d’un de ses grands succès. Mais l’immense maison ultra-moderne qu’ils ont louée va se révéler être un piège labyrinthique à en perdre la raison.

A ranger dans la catégorie « thriller d’épouvante psychologique » à base de bâtisse étrange, de phénomènes inquiétants et de perte de raison, You Should Have Left rappelle forcément un autre grand classique du genre, le génial Shining de Kubrick. Mais la comparaison va s’arrêter à ces quelques idées narratives jetées en vrac. Adaptation d’un roman de Daniel Kehlmann, You Should Have Left ne va que rarement prendre de la hauteur sur son sujet pour se contenter d’errer autant dans son inquiétante maison que dans le carcan de la petite série B « qui se regarde » à défaut de plus. David Koepp ne fait pas preuve d’une inspiration maladive et si son film ménage quelques bons effets par-ci par-là, notamment quand il joue avec l’architecture des lieux pour installer le mystère, reste que l’ensemble laisse un peu sur sa faim. Reprenant des schémas et procédés narratifs assez éculés, You Should Have Left capitalise essentiellement sur son efficacité et son côté bien-ficelé pour divertir mais globalement, la finalité paraît trop lambda pour convaincre vraiment.

BANDE-ANNONCE :

 

Par Nicolas Rieux

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