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JOHN WICK PARABELLUM de Chad Stahelski : la critique du film

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La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : John Wick Parabellum
Père : Chad Stahelski
Date de naissance : 2018
Majorité : 22 mai 2019
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h11 / Poids : NC
Genre : Action

Livret de famille : Keanu Reeves, Asia Kate Dillon, Ian McShane, Laurence Fishburne, Halle Berry, Mark Dacascos…

Signes particuliers : Un peu moins bien équilibré que les deux premiers… Mais put*** quel pied !

CA VA (ENCORE) COGNER SEC

LA CRITIQUE DE JOHN WIK PARABELLUM

Synopsis : John Wick a transgressé une règle fondamentale : il a tué à l’intérieur même de l’Hôtel Continental. « Excommunié », tous les services liés au Continental lui sont fermés et sa tête mise à prix. John se retrouve sans soutien, traqué par tous les plus dangereux tueurs du monde. 

On avait laissé ce bon vieux John Wick dans un sacré merdier au terme du second volet de la saga alors qu’un contrat venait d’être lancé sur sa tête et que tous les tueurs du monde s’apprêtaient à rappliquer à New-York pour empocher le pactole en buttant le Baba-Yaga. John Wick Parabellum reprend donc là où l’on en était resté et sans surprise, le programme concocté par Chad Stahelski est à base de chasse à l’homme ultra-nerveuse, de crapahutage dans New-York (mais pas que) et surtout de castagne ultra-brutale voire sanglante. Le tout emmené par un Keanu Reeves toujours aussi fringuant malgré quelques légers signes de fatigue. C’est qu’il a quand même 54 balais maintenant le Neo. Mais il fait encore illusion et porte à bout de poings ce nouveau volet toujours aussi dément question « action qui dépote » !

Premier constat qui régale, plus que jamais, tout est une arme létale pour John Wick, un flingue, un couteau, un livre, un casque de moto, même un cheval. En gros, tout ce qu’il peut prendre avec les mains, John Wick peut tuer avec. Telle est sa doctrine, et elle va trouver sa pleine mesure dans vingt premières minutes de film dont la violence inouïe n’a d’égale que les rires qu’elle procure tellement il est drôle et jouissif de voir notre superstar badass exploser un type patibulaire à grands coups de bouquin d’un vieil auteur russe au milieu de la bibliothèque de New-York. John Wick 3 démarre fort… Et c’est que le début du voyage bourrin qui s’annonce.

Ce troisième volet est une boucherie sans nom qui empile les os broyés et les crânes explosés avec une générosité coupable assénée sans modération. La logique du toujours plus est respectée et ce chapitre trilogiesque remplit son contrat en tout point, sans toutefois égaler son prédécesseur car un peu lesté par un équilibre pas toujours aux petits oignons. Plus précisément, si l’actioner jouissivement bourrin fait toujours son petit effet redoutablement bandant, on regrettera notamment un scénario qui se perd parfois dans les recoins de son univers et quelques longueurs et ventres mous qui viennent casser le rythme lancé tambour battant (comme tout un passage au Maroc). Néanmoins, devenu une sorte de super-héros au caractère indestructible assumé, John Wick continue de régaler en jouant ouvertement avec les ingrédients qui ont fait la force de la saga. Avec peut-être un poil moins de génie dans la mise en scène (en dehors d’une belle séquence clin d’œil au Jeu de la Mort de Bruce Lee) mais un récital spectaculaire toujours au rendez-vous, John Wick Parabellum procurera quelques solides frissons savoureux à tous les amateurs de cinéma de baston où ça castagne sévère.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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