Nom : 13 Jours 13 Nuits
Parents : Martin Bourboulon
Date de naissance : 27 juin 2025
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h49 / Poids : NC
Genre : Guerre, Drame, Thriller
Livret de Famille : Roschdy Zem, Lyna Khoudri, Sidse Babett Knudsen…
Signes particuliers : Efficace.
Synopsis : Kaboul, 15 août 2021. Alors que les troupes américaines s’apprêtent à quitter le territoire, les Talibans prennent d’assaut la capitale et s’emparent du pouvoir. Au milieu du chaos, des milliers d’afghans tentent de se réfugier dans le dernier lieu encore protégé : l’Ambassade de France. Seuls, le commandant Mohamed Bida et ses hommes en assurent la sécurité. Pris au piège, il décide de négocier avec les Talibans pour organiser un convoi de la dernière chance avec l’aide d’Eva, une jeune humanitaire franco-afghane. Commence alors une course contre la montre pour évacuer les réfugiés jusqu’à l’aéroport et fuir l’enfer de Kaboul avant qu’il ne soit trop tard.
LA CHUTE DE LA MAISON KABOUL
NOTRE AVIS SUR 13 JOURS 13 NUITS


Dans le sillage d’un Roschdy Zem impeccable dans le rôle de cette figure d’autorité qui a géré avec calme et assurance les tenants d’un cauchemar chaotique, Martin Bourboulon signe un long métrage dont on saluera l’efficacité. D’un bout à l’autre, le cinéaste s’accroche à l’extrême tension qui tient son film et l’impose comme l’argument numéro un dictant la marche de son entreprise parfois secouée par quelques séquences spectaculaires mais globalement menée par une angoisse constante et des silences où les gouttes de sueur perlent de tempes sous stress maximal. Loin du déluge d’action d’un 13 Hours de Michael Bay, de l’explosivité de La Chute du Faucon Noir de Ridley Scott ou de l’ampleur d’un Zero Dark Thirty, 13 Jours 13 Nuits est plus un croisement entre le cinéma de Paul Greengrass et un Démineurs, un film qui tente de restituer l’intensité d’un court réel en donnant dans le thriller suffocant. Le résultat est plutôt adroit même s’il ne parvient pas à vraiment transcender son postulat d’une adaptation de faits authentiques récents que l’on a encore bien en tête. C’était sa mission la plus difficile en soi, transposer une histoire dont on connaît l’issue et parvenir à la rendre palpitante tout en en restituant la complexité. Mission plus ou moins réussie.
Par Nicolas Rieux