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METAMORPHOSIS (critique)

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Carte d’identité :
Nom : Metamorphosis
Parents : Jenö Hodi
Livret de famille : Christophe Lambert (Thurzo), Corey Sevier (Keith), Irena A. Hoffman (Elizabeth), Jennifer Higham (Kim), Charlie Hollway (J.J.)…
Date de naissance : 2007
Nationalité : Allemagne, Angleterre, Autriche, Hongrie
Taille/Poids : 1h45 – 6 millions $

Signes particuliers (+) : Heu…

Signes particuliers (-) : On va dire qu’à peu près tout est mauvais dans ce film de vampire nul, chiant, mal foutu, mal écrit et très mal joué. Lambert y est au top du comique involontaire.

 

VAMPIRE DIARRHÉE

Résumé : Keith, son meilleur ami J.J et sa petite amie Kim, font un voyage en Hongrie pour y faire des recherches afin d’étayer la thèse sur laquelle travaille Keith traitant de la légendaire Comtesse Elizabeth Bathory, dont la légende dit qu’au XVIIème siècle, elle se baignait dans le sang de jeunes filles vierges pour rester jeune. En chemin, ils se perdent et rencontre au détour d’un cimetière, une mystérieuse jeune femme qui leur propose de les guider jusqu’au château de l’ancienne comtesse…

Ancien élève de cinéastes réputés tels que De Palma, Avildsen ou Milos Forman, le hongrois Jenö Hodi n’a retiré de ces expériences qu’un talent pour les sombres séries B miteuses. Pour son septième long-métrage et fort d’un budget avoisinant les 06 millions de dollars, le voilà qui tente un film de genre croisant pêle-mêle diverses mythologies entre la légende de la fameuse comtesse Bathory et le vampirisme des obscures contrées transylvaniennes avec ses châteaux lugubres. Et jamais rassasier de nanars dans lesquels tourner, Christophe Lambert ne peut qu’accepter la proposition d’étoffer sa filmographie dans laquelle il n’a jamais eu l’occasion de jouer les… vampires ! Alors si Dracula se met à croiser Elizabeth Bathory maintenant.

Qu’il se rassure dans son tombeau, Bram Stocker peut dormir sur ses deux oreilles, Lambert ne joue pas à proprement parler Dracula mais un pseudo-ersatz du nom de Constatine Thurzo. Néanmoins, pour tous les amoureux de mythologie vampirique, Metamorphosis n’est pas pour vous. Bon gros nanar de série B à la limite du Z mais en plus luxueux, le film de Jenö Hodi propose une bonne vieille intrigue foireuse et pathétique où notre Lambert cabotine comme jamais en essayant d’être aussi effrayant qu’une créature suceuse de sang à la Entretien avec un Vampire. Sauf que le charisme et la crédibilité pour le rôle n’est pas au rendez-vous et c’est pas sa petite queue de cheval qui fera l’affaire. Seul bémol pour le frenchie, le canadien Corey Servier, véritable héros du film, qui tente par tous les moyens de lui voler la vedette en faisant tout son possible pour jouer plus mal que lui. La compétition est rude, le talent absent de toute part et l’interprétation est généralement bien mauvaise, personne ne tirant personne vers le haut. Côté distraction, pas grand-chose non plus à se mettre sous la dent d’un pauvre film horrifique aussi bien techniquement que scénaristiquement où l’on se fait passablement chier devant des poncifs peu inspirés.

Purge pour rayonnage de DVD pas chers, Metamorphosis est exaspérant et même pas drôle, à se demander si Hodi souhaitait apporter du sérieux à sa péloche fourre-tout bien cheap. Un énième ridiculité de notre Cricri.

Bande-annonce :

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