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M3GAN de Gerard Johnstone : la critique du film

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Nom : M3gan
Père : Gerard Johnstone
Date de naissance : 2022
Majorité : 28 décembre 2022
Type : sortie en salle
Nationalité : USA
Taille : 1h41 / Poids : 35000€
Genre : Thriller, Horreur

Livret de Famille : Allison WilliamsViolet McGrawRonny Chieng...

Signes particuliers : Trop anecdotique pour retenir l’attention. 

Synopsis : M3GAN est un miracle technologique, une cyber poupée dont l’intelligence artificielle est programmée pour être la compagne idéale des enfants et la plus sûre alliée des parents. Conçue par Gemma, la brillante roboticienne d’une entreprise de jouets, M3GAN peut écouter, observer et apprendre tout en étant à la fois l’amie et le professeur, la camarade de jeu et la protectrice de l’enfant à qui elle est liée. Quand Gemma devient tout à coup responsable de sa nièce de 8 ans, Cady, dont les parents sont soudainement décédés, elle n’est absolument pas prête à assumer son rôle. Débordée et sous pression au travail, elle décide de lier le prototype M3GAN encore en développement à la petite fille, dans une tentative désespérée de résoudre ses problèmes sur ces deux fronts. Une décision qui va entraîner d’épouvantables conséquences.

LA POUPEE QUI DIT NON

NOTRE AVIS SUR M3GAN

Sur une idée de James Wan (Conjuring), M3GAN est la nouvelle production made in Blumhouse. L’histoire est simple, une cyber poupée dotée d’une intelligence artificielle ultra-performante se retourne contre ses créateurs. Vous avez l’impression d’avoir déjà vu ça ? Normal, c’est le cas. Croisement entre Chucky ou Annabelle et les thrillers SF imaginant des inventions se retournant contre l’homme-créateur, M3GAN vise le petit frisson… mais à la sauce Blumhouse. Quand la boîte du nabab Jason Blum pond ce genre de petites séries B modestes, on est généralement assuré d’y trouver un divertissement cousu de fil de blanc et sans grandes envolées horrifiques, vendant une pseudo épouvante cachée derrière un thriller à pitch très artificiel. Dans le mille !

 

M3GAN porte trop sur lui les stigmates du petit thriller de série B insignifiant. Pas désagréable certes, mais insignifiant. Son intrigue est programmatique, il n’a aucun ancrage réel (mi-thriller mi-épouvante et final aucun des deux) et le combo de ses manques de générosité et d’ambitions narratives comme formelles, lui barre la route à tout dépassement fonction. On pourra toujours y voir un propos sur l’addiction aux nouvelles technologies coulé sur son histoire de genre mais en étant avant un divertissement pseudo-inquiétant, M3GAN n’a pas de coffre pour se charger en consistance et demeure comme un petit film lambda au goût de réchauffé, semblable à plein d’autres petites productions faiblardes et peu imaginatives comme on en voit des tonnes chaque année. M3GAN avait une idée (qui lorgne vers plein de trucs déjà vu) mais il n’en tire qu’un passe-plat dont la banalité le rend au fond presque ennuyeux.

 

Par Nicolas Rieux

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