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WELCOME TO THE RILEYS (critique)

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Nom : Welcome to the Rileys
Père : Jake Scott
Livret de famille : James Gandolfini (Doug), Kristen Stewart (Mallory), Melissa Leo (Lois), Lance E. Nichols (Watkins), David Jensen (Ed), Kathy Lamkin (Charlene), Michael Wozniak (Lee)…
Date de naissance : 2010
Nationalité : Etats-Unis, Angleterre
Taille/Poids : 1h50 – 10 millions $

Signes particuliers (+) : Une jolie chronique tendre, sensible et émouvante, interprétée par d’excellents comédiens dont une Kristen Stewart qui essaie de se sortir du sillon Twilight.

Signes particuliers (-) : Le cinéma indépendant peine à se renouveler. Assez prévisible.

 

MONSIEUR SOPRANO vs MACHOIRE CARRÉE

Résumé : En déplacement professionnel, Doug Riley fait la connaissance de Mallory, une jeune stripteaseuse. Ayant perdu tragiquement sa fille huit ans plus tôt, Doug va se prendre d’affection pour cette jeune femme paumée…

Signé du fils de Ridley Scott, Welcome to the Rileys s’inscrit dans la veine ayant le vent en poupe ces dernières années, des petits films indépendants dramatiques américains. Fort d’un casting intéressant entre un James Gandolfini sortant de la série Les Sopranos et la mignonne Kirsten Stewart qui a à cœur de prouver qu’elle peut faire autre chose que la pucelle écervelée dans des « Twilight-eries », cette chronique intimiste multi-nommée au festival de Deauville aura fait son petit effet fort d’un excellent duo de comédiens en état de grâce.

Petite sucrerie touchante à la fois tendre et drôle ne cherchant pas le sensationnalisme tragique gratuit, Welcome to the Rileys touche les cœurs à la force de sa subtile écriture tout en finesse et en modestie. C’est tout en sensibilité que Jake Scott effleure le portrait d’un homme brisé n’ayant jamais repris le cours de sa vie après le tragique décès de sa fille et qui va voir en cette jeune strip-teaseuse paumée, l’occasion de retrouver une fibre paternelle perdue et lui manquant profondément. Une occasion en or de redonner un sens à sa vie, de retrouver surtout le goût de la vie avec un objectif, celui de lui venir malgré elle, en aide. Ces deux êtres à la dérive ayant lâché le cours de leur vie respective depuis longtemps pour des raisons différentes, vont finalement s’apporter beaucoup mutuellement et c’est sous le regard juste et jamais intrusif de la caméra du jeune cinéaste que cette belle rencontre presque décalée. Sans jamais sombrer dans le sentimentalisme mielleux ou la peinture voyeuriste sordide, Jake Scott livre un film plein de sincérité, attachant et jouant sur un fil fragile.

Sans être une démonstration de talent et d’originalité, ce tout petit Welcome to the Rileys évite bien des écueils et se savoure avec toute l’intelligence qu’il propose.

Bande-annonce :

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