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RIP NORIFUMI SUZUKI, ROI DU CINÉMA D’EXPLOITATION BIS JAPONAIS

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Tristesse ce matin pour tous les amateurs de cinéma déviant japonais, de bis, d’HK vidéo-ries et de la collection Cinéma de Quartier de l’ami Jean-Pierre Dionnet. Le réalisateur nippon Norifumi Suzuki vient de nous quitter à l’âge de 80 ans.
NoSuzuki11-2007-b(cf l’excellent documentaire d’Yves Montmayer Inside the Pleasure Dome of Japanese Erotic Cinema)

Entré à la célèbre Toei en 1956 comme assistant-réalisateur avant de passer scénariste, Suzuki fera ses débuts comme metteur en scène en 1968 avec Shinobi no Manji. Alors que la firme commence à se tourner vers le cinéma bis d’exploitation, comme le Pinku Eiga par exemple, il signera quelques-unes de ses oeuvres les plus emblématiques au cours des années 70 avec notamment tout une série de films mêlant violence exacerbée et érotisme sous couvert de délires esthétiques figuratifs. On retiendra les Girl Boss en 1972 et 1973, Sexe et Furie toujours en 1973, Le Pensionnat des jeunes filles perverses la même année ou encore Le Couvent de la bête sacrée en 1974. Par la suite, Suzuki réalisera quelques films de karaté et d’action (Shaolin Karaté, Champion of Death, Shogun Ninja…). Il sera honoré d’un prix spécial récompensant l’ensemble de sa carrière au Festival du film de Yokohama en 1981.

Le Couvent de la Bête Sacrée :

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