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MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS de Tim Burton : la critique du film

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note 3 -5
Carte d’identité :
Nom : Miss Peregrine’s Home For Peculiar Children
Père : Tim Burton
Date de naissance : 2016
Majorité : 05 octobre 2016
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h07 / Poids : 156 M$
Genre : Conte, Fantastique

Livret de famille : Eva Green, Asa Butterfield, Samuel L. Jackson, Judi Dench, Terence Stamp, Rupert Everett…

Signes particuliers : Le retour de Tim Burton avec un conte fantastique adapté d’un classique de la littérature jeunesse.

LE MAGICIEN BURTON EST DE RETOUR

LA CRITIQUE DE MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS

Résumé : À la mort de son grand-père, Jacob découvre les indices et l’existence d’un monde mystérieux qui le mène dans un lieu magique : la Maison de Miss Peregrine pour Enfants Particuliers. Mais le mystère et le danger s’amplifient quand il apprend à connaître les résidents, leurs étranges pouvoirs …  et leurs puissants ennemis. Finalement, Jacob découvre que seule sa propre « particularité » peut sauver ses nouveaux amis.miss_peregrine_5Les grandes heures de Tim Burton semblent bien lointaines aujourd’hui. Pourtant, le cinéaste continue de bénéficier d’une aura indescriptible auprès du grand public, qui le cite souvent comme l’un de ses cinéastes favoris. Avec Miss Peregrine et les Enfants Particuliers, le père d’Edward aux mains d’argent revient avec l’adaptation d’une saga littéraire à succès lancée par Ransom Riggs en 2011, et qui compte trois tomes désormais. L’histoire d’un jeune garçon qui découvre, à la mort de son grand-père, l’existence réelle d’un monde….miss_peregrine_6Avec Miss Peregrine et les Enfants Particuliers, on a l’impression (fort agréable) de voir Tim Burton revenir aux fondamentaux de son cinéma. Surtout, on a l’impression de voir le metteur en scène revenir vers ce qu’il maîtrise le mieux : l’art du conte enchanteur aux histoires incroyables et rêveuses. Miss Peregrine et les Enfants Particuliers est un beau conte fantastique avec tous les ingrédients nécessaires à une aventure trépidante, soutenue par une imagerie foisonnante. Tim Burton arrive parfaitement à nous plonger dans l’univers qu’il déploie, et si les amoureux des romans pourront éprouver quelques difficultés à passer au-delà du logique travail d’adaptation, reste que la majorité a de grandes chances de se régaler d’un grand spectacle à mi-chemin entre X-Men et Harry Potter.

Miss Peregrine's Home For Peculiar Children TM & © 2015 Twentieth Century Fox Film Corporation. All Rights Reserved. Not for sale or duplication.Outre le plaisir d’un divertissement amorcé à travers un regard enfantin entre douceur et mélancolie, Miss Peregrine peut s’enorgueillir d’une direction artistique somptueuse, à des kilomètres des débauches visuelles indigestes d’un Alice au Pays des Merveilles, et d’une créativité éparse qui vient rappeler le talent d’un Tim Burton que l’on avait plus connu aussi adroit et gracieux depuis un moment. Devant la caméra et pour animer cette aventure fantastique pleine de charme, Eva Green fait des merveilles, dirigeant avec talent une attachante galerie de personnages qui gravite autour du jeune et doué Asa Butterfield, parfait héros rappelant les aventuriers en culotte courte chers au cinéma américain des années 80. Seul regret, celui de voir un Samuel L. Jackson un poil trop cabotin sur les bords, frôlant parfois l’agacement.miss_peregrine_2Malgré une patte parfois un peu noyée dans l’esprit d’un gros spectacle classiquement hollywoodien, Miss Peregrine et les Enfants Particuliers marque tout de même un beau retour de Tim Burton après quelques années de baisse de régime. Un Burton qui, au passage, glisse ça et là quelques clins d’œil anecdotiques mais amusants, à certaines de ses plus belles œuvres passées (Edward aux mains d’argent par exemple).

Par Nicolas Rieux

BANDE-ANNONCE :

One thought on “MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS de Tim Burton : la critique du film

  1. Le Burton de Beetlejuice et de Sleepy Hollow me manque beaucoup, et c’est vrai que dernièrement il semblait loin, surtout avec Big Eyes qui n’avait pas la patte habituelle du cinéaste. Si ce film est une réussite il faut que j’y cours.

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