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LES DENTS, PIPI ET AU LIT ! d’Emmanuel Gillibert : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Les dents, pipi et au lit !
Père : Emmanuel Gillibert
Date de naissance : 2018
Majorité : 28 mars 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h45 / Poids : NC
Genre
: Comédie

Livret de famille : Arnaud Ducret, Louise Bourgoin, Timéo Bolland…

Signes particuliers : Une comédie ratée.

LA GUERRE EST DÉCLARÉE

LA CRITIQUE DE LES DENTS, PIPI ET AU LIT !

Résumé : Antoine est un célibataire endurci, fêtard et séducteur. Il vit dans un magnifique appartement Parisien avec Thomas, son colocataire, où les soirées arrosées battent leur plein toutes les semaines. Lorsque Thomas part vivre à Los Angeles, il trouve à Antoine un nouveau colocataire pour le remplacer… « Jeanne, 1m70, yeux bleus ». Si la description fait saliver Antoine, il ne sait pas encore que la charmante Jeanne n’emménage pas seule… Mais accompagnée de ses deux enfants : Théo, 8 ans, et Lou, 5 ans ! Antoine, qui est loin d’être un papa poule, va goûter bien malgré lui aux joies de la vie de famille… 

Réalisé par Emmanuel Gillibert dont c’est le premier long-métrage, Les Dents, Pipi et au Lit ! réunit la pimpante Louise Bourgoin et le bourru Arnaud Ducret, pour une comédie semi-déjantée dans laquelle un célibataire endurci se retrouve du jour au lendemain, contraint d’habiter en collocation avec une jeune mère et ses deux enfants. Le cauchemar absolu pour ce trentenaire fêtard aimant la liberté et la vie à 200 à l’heure.

On l’a vu venir à des kilomètres le résultat de Les Dents, Pipi et au Lit !, comédie particulièrement poussive qui tente de donner le change en s’offrant au public comme un joli feel good movie teinté de romantisme tout en rire et en minauderie. Le rythme file sans temps morts, les passages obligés de la romcom sont tous franchis un à un, mais rien n’y fait, difficile d’esquisser deux sourires dans un film assez raté malgré un duo fringuant qui cela dit, peine à jouer correctement. Arnaud Ducret était bien meilleur dans L’embarras du Choix et Louise Bourgoin dans L’un dans l’autre. Pire, le film d’Emmanuel Gillibert s’enfonce quand il fricote avec la lourdeur (la marque de fabrique des mauvaises comédies hexagonales fainéantes) et quand il tente de cacher sa prévisibilité en l’assumant faussement. Mais ça ne sauve rien.

BANDE-ANNONCE :


Par David Huxley

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