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IT FOLLOWS de David Robert Mitchell
– Deauville 2014 – Critique – Sortie Ciné

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Spectateurs

424397.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxMondo-mètre
note 7.5 -10
Carte d’identité :
Nom : It Follows
Père : David Robert Mitchell
Majorité : 04 février 2015
Type : en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h34
Poids : Budget NC
Genre : Épouvante

Livret de famille : Maika Monroe (Jay), Keir Gilchrist (Paul), Lili Sepe (Kelly), Daniel Zovatto (Greg), Olivia Luccardi (Yara), Jake Weary (Hugh)…

Signes particuliers : Une oeuvre singulière et fascinante, construite comme un pur film de genre, mais drapé dans les oripeaux d’un drame d’auteur. Une surprise et une réussite.

ALERTE MST : LE FANTÔME SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE

LA CRITIQUE

Résumé : Pour Jay, âgée de 19 ans, la rentrée devait être synonyme de cours à la fac, de rencontres avec des garçons et de week-ends passés au bord du lac. Mais après un rapport sexuel d’apparence anodine, elle se retrouve hantée par d’étranges visions et par le sentiment inexorable d’être suivie par une présence. Abasourdies, Jay et ses amies doivent désormais trouver le moyen de fuir cette menace terrifiante qui semble les rattraper…512481.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx L’INTRO :

Dire que l’on n’attendait rien de ce drame horrifique qu’est It Follows est un euphémisme. Et pourtant, ce second long-métrage soutenu par Metropolitan Films et signé du jeune réalisateur David Robert Mitchell (l’excellent The Myth of the American Sleepover), aura été l’une des belles surprises du dernier Festival de Deauville où il aura raflé le Prix de la Critique, après avoir fait son petit effet à Cannes en mai.It follows

L’AVIS :

Discret par la notoriété mais remarqué pour sa qualité formelle et narrative, It Follows est de ces petits films de genre qui fascinent par leur habile entremêlement des registres au service d’un univers fort, au lieu de seulement céder au pur fun régressif et visuel. Traversé d’influences diverses allant de Gregg Araki à John Carpenter, It Follows est une indéniable réussite artistique, dans la veine des films indépendant à l’histoire forte où le genre n’intervient qu’en toile de fond, un peu à la manière du récent Mister Babadook de Jennifer Lynch. Métaphore évidente sur le Sida et autres maladies sexuellement transmissibles incarnées ici par une entité surnaturelle étrange, It Follows est une œuvre envoûtante, maîtrisée et remarquablement ficelée, forte d’une écriture magistrale explicitée par une mise en scène soignée et splendide (quel sens du cadrage et de la photo !) et une BO formidable rappelant encore une fois l’influence numéro une du cinéaste, le maître Carpenter et son Halloween. Une grosse surprise et une très belle œuvre d’épouvante, pas des plus généreuses (réfractaires à la lenteur et à l’installation d’un contexte, passez votre chemin) mais en revanche des plus passionnantes. Du « beau » cinéma d’horreur esthétisé et intelligent, privilégiant la forme et le fond  à la seule et simple efficacité.

Bande-annonce :

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