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INSIDIOUS : LA DERNIÈRE CLÉ d’Adam Robitel : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Insidious: The Last Key
Père : Adam Robitel
Date de naissance : 2017
Majorité : 03 janvier 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h44 / Poids : NC
Genre
: Épouvante

Livret de famille : Lin Shaye, Leigh Whannell, Angus Sampson…

Signes particuliers : Une saga usée jusqu’à la moelle.

MÊME PLUS PEUR !

LA CRITIQUE DE INSIDIOUS 4

Résumé : Le docteur Elise Rainier, la brillante parapsychologue, va affronter le cas le plus effrayant et le plus personnel de son histoire : elle doit intervenir dans sa propre maison…

La saga Insidious est rentable. Les 370 millions de dollars de recette engrangés au box office par les trois premiers opus en sont la preuve incontestable. Pour faire tourner le moulin à productions qu’est Blumhouse et financer la myriade de produits horrifiques qui sortent de ses fourneaux, Jason Blum a manifestement décidé d’épuiser le filon jusqu’à l’assèchement, et au-delà. Si le premier réalisé par James Wan avait été une sacrée bonne surprise réveillant notre amour pour les bons moments de trouille sur grand écran, les deux suites laborieuses qui lui avaient emboîté le pas, s’étaient avérées plus dispensables. De fait, autant dire que l’on n’attendait pas grand-chose d’un quatrième chapitre qui fleurait bon l’opportunisme mercantile. À raison.

Avec Insidious, La Dernière Clé, Jason Blum fait l’effet d’un toubib du dimanche cherchant à réanimer un cadavre à grands coups de défibrillateur. La saga est exsangue depuis un bon bout de temps, et il n’y a clairement plus grand-chose à en tirer. Ce bien triste quatrième opus s’en fait la démonstration, recyclant une recette et des effets poussifs qui ne fonctionnent plus vraiment. D’autant qu’Adam Robitel (le moyen L’étrange cas Deborah Logan) n’est pas James Wan, et que le faiseur en carence d’inspiration ne propose pas grand-chose de bien créatif pour alimenter l’appétit des fans de cinéma de genre. Sans aucune surprise et orchestré autour d’une intrigue lorgnant vers le thriller policier de bas étage, Insidious 4 se traverse mollement, entre ennui et lassitude devant une formule que l’on a vu plus de 150 fois et devant laquelle on ne marche plus. Définitivement, il est grand temps de passer à autre chose.

BANDE ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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