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ZOMBILLÉNIUM d’Arthur de Pins & Alexis Ducord : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Zombillénium
Pères : Arthur de Pins, Alexis Ducord
Date de naissance : 2017
Majorité : 18 octobre 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h18 / Poids : NC
Genre
: Animation

Livret de famille : Avec les voix d’Emmanuel Curtil, Alain Choquet, Kelly Marot…

Signes particuliers : Un chouette film d’animation made in France.

UNE COMÉDIE MONSTRUEUSE

LA CRITIQUE DE ZOMBILLÉNIUM

Résumé : Dans le parc d’attractions d’épouvante Zombillénium, les monstres ont le blues. Non seulement, zombies, vampires, loups garous et autres démons sont de vrais monstres dont l’âme appartient au Diable à jamais, mais en plus ils sont fatigués de leur job, fatigués de devoir divertir des humains consuméristes, voyeuristes et égoïstes, bref, fatigués de la vie de bureau en général, surtout quand celle-ci est partie pour durer une éternité… Jusqu’à l’arrivée d’Hector, un humain, contrôleur des normes de sécurité, déterminé à fermer l’établissement. Francis, le Vampire qui dirige le Parc, n’a pas le choix : il doit le mordre pour préserver leur secret. Muté en drôle de monstre, séparé de sa fille Lucie, et coincé dans le parc, Hector broie du noir… Et si il devenait finalement la nouvelle attraction phare de Zombillénium ? Adapté de la BD du même nom par son propre auteur Arthur De Pins, Zombillénium est un film d’animation français qui va tenter de se faire une place dans un marché sur-dominé par les grosses machines hollywoodiennes proposées par les Disney, Pixar et autre Dreamworks. Après avoir refusé des propositions de films live en France et des transpositions américaines irrespectueuses du matériau originel, Arthur De Pins a finalement le bon producteur pour monter cet ambitieux projet d’illustration de l’univers de Zombillénium, un parc d’attraction tenu par des monstres, avec Satan aux commandes. Réalisé à quatre mains avec le concours d’Alexis Ducord, Zombillénium ouvre ses portes au grand écran, en espérant faire rire le plus grand nombre.

Et ça fonctionne. Pas totalement mais suffisamment pour faire du film, une semi-réussite dont on appréciera la fraîcheur de l’humour, les nombreuses saillies parodiques et autres clins d’œil à la pop culture (exemple, la délicieuse moquerie de Twilight et son bellâtre fadasse), le tout soutenu par des aventures menées tambour battant. Zombillénium est un délire un peu fou, qui se perd d’ailleurs un peu dans cette folie, dans cette débauche d’idées comiques n’ayant pas la chance de pouvoir s’appuyer sur un scénario adroitement bâti. Mais si le résultat apparaît ainsi un peu confus, le geste a quand même du panache. Visuellement réussi avec un graphisme qui rend justice à la bande dessinée, Zombillénium va s’imposer comme une sorte de conte inversé, suivant plusieurs personnages incarnat des thématiques allant de l’amour filial à la rédemption morale, en passant par la ségrégation, la différence ou encore la lutte des classes. Joyeuse banderille plantée dans un cinéma français un peu mou du genou côté animation populaire (on met de côté le récent et magnifique La Passion Van Gogh), Zombillénium est un trip amusant et survitaminé, un peu inconstant malgré sa courte durée, mais fort sympathique.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

 

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