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VENOM : LET THERE BE CARNAGE de Andy Serkis : la critique du film

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Carte d’identité :

Nom : Venom Let There Be Carnage
Père : Andy Serkis
Date de naissance : 2020
Majorité : 20 octobre 2021
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h38/ Poids : NC
Genre : Fantastique

Livret de Famille : Tom HardyWoody HarrelsonMichelle Williams

Signes particuliers : Ah ça pour un carnage, c’est un carnage !

 

PAR PITIE LES GARS, RESPECTEZ-VOUS UN PEU !

NOTRE AVIS SUR VENOM 2

Synopsis : Tom Hardy est de retour sur grand écran sous les traits de Venom, l’un des personnages les plus complexes de l’univers Marvel.

Dans un élan de motivation professionnelle, on a eu l’espace d’une minute l’envie d’écrire une vraie critique sérieuse de ce Venom 2, une critique élaborée, réfléchie, argumentée. Et puis une réflexion s’est imposée. Let There Be Carnage en a visiblement tellement rien à foutre de ce qu’il fait, que pourquoi devrait-on nous en avoir quelque chose à foutre de son sort ? Réalisé par le noble Andy Serkis (qui prend la relève de Ruben Fleisher), ce sequel se fout royalement de son public et ne fait absolument aucun effort pour lui proposer quoique ce soit. Partant de là, pourquoi devrait-on en faire un pour lui ? Alors on va faire simple. Le premier était une purge sans nom. Ce second chapitre est pas loin d’être pire. Non seulement il est tout aussi nul que son aîné et ne respecte personne (pas plus ses personnages, que les comics ou ses spectateurs) mais pire, il affiche un je-m’en-foutisme d’autant plus déconcertant qu’il semble presque assumé. Du genre « Allez, on torche un truc et puis merde, après tout, qu’est-ce qu’on s’en balance ? ».

 

Option 1. Le studio, poussé par un cynisme débordant, s’est dit qu’il n’était pas nécessaire de perdre son temps à pondre un bon film puisque de toute manière, le public qui l’attend est idiot et il ira le voir quoiqu’on en dise. Option 2. Le même studio, conscient de la nullité atomique du bousin qu’ils ont entre les mains, a jugé opportun de le sortir maintenant alors que la fréquentation des salles n’est pas encore revenue à la normale (hormis quelques exceptions). Comme ça, le carnage se verra un peu moins puisque de « carnage » il est question.
Sur ce « Venom 2« , on a l’impression qu’Andy Serkis a filmé un brouillon de scénario, un premier jet qui n’avait pas encore été développé et peaufiné. Tout s’emboîte avec l’adresse d’un pingouin aux championnats du monde de gymnastique, l’écriture se contente du strict essentiel (et encore) pendant que tout part en roues libres, de la gestion grotesque des personnages aux effets spéciaux bouillabaisse, en passant par la narration incohérente ou la mise en scène artistiquement bâclée (visiblement sans aucune honte en plus). Et on ne parlera même pas du casting qui repousse les limites du cabotinage pour pénétrer dans le « rien à carrer » le plus total (Tom Hardy gesticule comme dans le premier et Woody Harrelson est abominable). Horrible et con, Venom : Let There Be Carnage est une hallucination comique. Enfin, à 110 millions, ça fait cher le mirage ridicule.


Par Nicolas Rieux

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