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THE GOOD CRIMINAL de Mark Williams : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : The Honest thief
Père : Mark Williams
Date de naissance : 2019
Majorité : 14 octobre 2020
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h38 / Poids : NC
Genre : Thriller

Livret de Famille : Liam Neeson, Kate Walsh, Anthony Ramos, Robert Patrick, Jai Courtney, Jeffrey Donovan…

Signes particuliers : Un concentré de sans intérêt.

 

 

PAPI NEESON FAIT DE LA RÉSISTANCE

NOTRE AVIS SUR THE GOOD CRIMINAL

Synopsis : Tom, un légendaire voleur de banque décide de se ranger et passe un deal, contre son immunité, avec le FBI qui n’a jamais réussi à lui mettre la main dessus. Il réalise vite que les Fédéraux ont un autre plan en tête : partager son butin et le faire accuser d’un meurtre. Pris au piège, pourchassé par la police et le FBI, il décide de reprendre les choses en main et se lance dans une vengeance explosive.

 

Mais bordel, qui a rallumé la photocopieuse Liam Neeson, on n’avait pas dit qu’on la laissait débranchée ?!! Bon, bah c’est parti pour une nouvelle impression. La photocopieuse Neeson B-52 LaserMax, c’est très simple, on aligne une série de paramètres interchangeables (des méchants, une histoire de vengeance, quelques punchline, de l’action), on appuie sur le bouton « écriture/production automatique » et hop, on tire recto-verso des films à la pelle, la plupart du temps des thrillers de séries B qui dans l’esprit se ressemblent tous plus ou moins. Un peu comme les productions Besson en gros. Cette fois, on ne lui a pas enlevé sa fille mais on cherche à le piéger et on a fait du mal à sa chère et tendre. Suffisant pour que le Liam se mette en rogne genre tout rouge pas content, et qu’il parte en croisade contre deux flics du FBI ripoux.

Et sinon m’sieur Neeson, il serait peut-être temps de passer à autre chose non ? Ou au moins d’essayer de sortir du carcan répétitif de la bisserie discount. Il y a des jours où en vient à se demander quelle est vraiment la différence entre Liam Neeson et Nicolas Cage, mis à part que les conneries du premier ont la chance de sortir au cinéma là où la nullité de ce que fait le second reste cantonnée au DTV. Avec The Good Criminal, le sexagénaire continue de jouer les Action Man avec un style de plus en plus pantouflard (on est à deux doigts du lamantin sous Valium là). Faut dire que 68 balais (si, si, véridique), ça commence à rouiller sévère dans les musculatures. Et pire, ça se voit. Dans ce nouveau thriller mollement musclé, Neeson joue une fois de plus les redresseurs de tort à son compte, sauf que si la blague a pu fonctionner il fut un temps (genre Taken), elle ne marche plus vraiment aujourd’hui. Pas forcément pour une question d’âge si l’on en croit les bons restes de certains de ses confrères (Stallone a 74 ans) mais en revient à ça : l’ambition. Bingo. C’est là que se situe le problème. Avec The Good Criminal, Liam Neeson fait (encore) le choix du film alimentaire en toc au détriment de tout respect de soi-même. A croire que le bonhomme sait qu’il fait de la crotte mais qu’il assume (comme Cage). A moins qu’il n’en ait vraiment pas conscience, ce qui serait pire.

The Good Criminal, c’est la culture du vide par excellence. On aurait pouvoir parler de série B minimum, tout juste suffisante pour animer un samedi soir pluvieux. Mais même pas, le film de Mark Williams (producteur de la série Ozark et réalisateur du miteux Last Call avec Gégé Butler) tourne à vide de la première à la dernière minute. Une histoire à laquelle on ne croit pas une seconde (faut dire qu’elle atteint +12.000 sur l’échelle de Richter de la crétinerie), zéro idée d’écriture ou de mise en scène, un mono-rythme aussi escarpé qu’une autoroute, des rebondissements prévisibles et d’une platitude à rendre jaloux la Belgique, The Good Criminal avance avec l’envie d’un vieux téléfilm Hollywood Night (référence pour les plus de 35 ans) sans jamais parvenir à imposer quoique ce soit si ce n’est une impression de déjà-vu 1000 fois mais en mieux. Ici, la pauvreté générale a vite fait de reléguer le film dans les cordes de l’inintérêt absolu.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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