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MORT SUR LE NIL de Kenneth Branagh : la critique du film

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Nom : Death on the Nile
Père : Kenneth Branagh
Date de naissance : 2021
Majorité : 09 février 2022
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h07 / Poids : NC
Genre : Policier

Livret de Famille : Kenneth BranaghArmie HammerGal Gadot, Annette Benning, Tom Bateman, Emma MacKey, Rose Leslie, Letitia Wright…

Signes particuliers : Nettement moins réussi que Le Crime de l’Orient Express.  

HERCULE POIROT MENE ENCORE L’ENQUETE

NOTRE AVIS SUR MORT SUR LE NIL

Synopsis : Au cours d’une luxueuse croisière sur le Nil, ce qui devait être une lune de miel idyllique se conclut par la mort brutale de la jeune mariée. Ce crime sonne la fin des vacances pour le détective Hercule Poirot. A bord en tant que passager, il se voit confier l’enquête par le capitaine du bateau. Et dans cette sombre affaire d’amour obsessionnel aux conséquences meurtrières, ce ne sont pas les suspects qui manquent ! S’ensuivent une série de rebondissements et de retournements de situation qui, sur fond de paysages grandioses, vont peu à peu déstabiliser les certitudes de chacun jusqu’à l’incroyable dénouement !

 

Après avoir plutôt bien réussi son adaptation du Crime de l’Orient Express il y a cinq ans, Kenneth Branagh passe la seconde sur la route d’Hercule Poirot et enchaîne avec Mort sur Nil, autre roman policier culte de la saga d’Agatha Christie. Bonne surprise, Le Crime de l’Orient Express s’était imposé comme une adaptation bien troussée et efficace, rondement menée par un Branagh aussi inspiré dans sa mise en scène que dans son jeu pour incarner le fameux détective belge. Seul problème, ceux qui connaissait le dénouement (de par leur pérégrinations littéraires ou pour avoir vu les précédentes adaptations) n’avait aucune chance d’être surpris. Ce problème, Mort sur le Nil l’a aussi. L’ennui, c’est que contrairement à son prédécesseur, il en a d’autres et la somme de tous ces soucis rend ce second volet nettement moins attachant et sympathique.
On avait salué le dynamisme du Crime de l’Orient Express qui avait su faire un peu oublier le manque de suspens qui guettait certains. Branagh avait signé un film enlevé et plutôt savoureux, où le rythme trépidant répondait aux pointes d’humour, l’association des deux créant un film plein de fraîcheur. Ces éléments sont les principaux manquements de ce second acte. Très mal construit, Mort sur le Nil souffre de gros déséquilibres narratifs à l’image d’une première partie interminable qui plante une première graine d’ennui ne demandant qu’à pousser. Quand l’intrigue policière pointe enfin le bout de son nez (après une bonne heure assommante), le film peine alors à ressusciter une attention en berne. A plus forte raison si l’on connaît la fin. A cela s’ajoute une écriture, un montage et une réalisation plus classiques, un traitement de la multitude de personnages nettement moins bon que dans Le Crime de l’Orient Express (à l’image nettement moins impressionnant) et une ambiance générale plus pantouflarde, moins drolatique et aiguisée. Au final, si le film peut comporter une part d’efficacité divertissante (quoique), reste que ce voyage sur le Nil paraît bien plus longuet et moins captivant.

Par Nicolas Rieux

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