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LES MINIONS 2 : IL ÉTAIT UNE FOIS GRU de Kyle Balda, B. Ableson et J. Del Val : la critique du film

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Nom : Minions: The Rise of Gru
Père : Kyle Balda, B. Ableson et J. Del Val
Date de naissance : 2021
Majorité : 06 juillet 2022
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h27 / Poids : 85 M$
Genre : Animation, Comédie

Livret de Famille : Avec les voix de Gad Elmaleh, Gérard Darmon

Signes particuliers : Une suite moins réussie que le premier. 

Synopsis : Alors que les années 70 battent leur plein, Gru qui grandit en banlieue au milieu des jeans à pattes d’éléphants et des chevelures en fleur, met sur pied un plan machiavélique à souhait pour réussir à intégrer un groupe célèbre de super méchants, connu sous le nom de Vicious 6, dont il est le plus grand fan. Il est secondé dans sa tâche par les Minions, ses petits compagnons aussi turbulents que fidèles. Avec l’aide de Kevin, Stuart, Bob et Otto – un nouveau Minion arborant un magnifique appareil dentaire et un besoin désespéré de plaire – ils vont déployer ensemble des trésors d’ingéniosité afin de construire leur premier repaire, expérimenter leurs premières armes, et lancer leur première mission. Lorsque les Vicious 6 limogent leur chef, le légendaire  » Wild Knuckles « , Gru passe l’audition pour intégrer l’équipe. Le moins qu’on puisse dire c’est que l’entrevue tourne mal, et soudain court quand Gru leur démontre sa supériorité et se retrouve soudain leur ennemi juré. Contraint de s’enfuir, il n’aura d’autre choix que de se tourner vers  » Wild Knuckles  » lui-même, afin de trouver une solution, rencontre qui lui permettra de découvrir que même les super méchants ont parfois besoin d’amis.

EN MODE GRU-PIE

NOTRE AVIS SUR LES MINIONS II

Ils étaient à la base des personnages secondaires habillant le décorum d’une franchise (Moi, Moche et Méchant), ils sont devenus les stars d’un univers. Fort de leur succès populaire, Les désormais célèbres Minions ont fini par avoir droit à leur propre film tant la demande de les revoir davantage était forte. Un film puis maintenant deux (et sans aucun doute trois prochainement). Parce qu’ils n’ont pas d’âge ni de langue définis, parce qu’ils sont à la fois sincères, attachants, enfantins et impertinents comme les décrit si bien la productrice Janet Healy, Les Minions sont devenus des icones de la pop culture. Avec Les Minions 2 : Il était une fois Gru, le studio Illumination joue intelligemment la carte de la suite en conjuguant à la fois un centrage sur les rigolotes petites créatures jaunes et un personnage que les enfants connaissent bien (Gru, le fameux « méchant moche »). Histoire de bâtir une nouvelle histoire orchestrée comme une origin story, laquelle vient s’imbriquer sur la fin du précédent opus. Et le coup est payant.
Sans être génial, Les Minions 2 carbure aux fondamentaux et déroule un service efficace. De l’humour, des références, plein de minions partout, leur langage impayable et une version jeune de Gru, le film sert ce que les fans viennent chercher. Les ingrédients sont là pour assurer un spectacle très dynamique (un peu trop même) qui plaira autant aux petits qu’aux grands, lesquels s’amuseront plutôt des nombreux clins d’œil nombreux, à Kill Bill, à Rencontres du troisième type, à Jaws, aux Pokémons, à Star Wars et on en passe. Néanmoins, si le plaisir est là, reste que le film est quand même un (voire deux ou trois) cran en-dessous de son aîné. Moins drôle, moins émouvant, plus sage et surtout parfois plombé par une histoire un peu trop laborieuse. Le principal problème est là d’ailleurs, l’histoire… Le premier Minions jonglait avec savoir-faire entre le rire et l’émotion avec ce souci de toujours mettre ses atypiques créatures au centre du délice. Ce second acte, lui, est plus préoccupé par son souci d’alimenter constamment l’aventure en péripéties endiablées au point de voir la spécificité de ses Minions s’effacer dans le déluge d’action dont ils sont les protagonistes à défaut d’en être les stars. C’est dommage de donner ainsi l’impression d’avoir déjà fait le tour de la chose alors qu’on en redemandait encore…

 

Par Nicolas Rieux

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