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I FEEL GOOD de Gustav Kervern & Benoît Delépine : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : I Feel Good
Père : G. Kervern, B. Delépine
Date de naissance : 2017
Majorité : 26 septembre 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h42 / Poids : NC
Genre
: Comédie

Livret de famille : Jean Dujardin, Yolande Moreau, Jean-Benoît Ugeux…

Signes particuliers : Drôle, caustique, intelligent, un joli coup signé Kervern & Delépine.

JEAN DUJARDIN SE RÊVE EN GRAND PATRON

LA CRITIQUE DE I FEEL GOOD

Résumé : Monique dirige une communauté Emmaüs près de Pau. Après plusieurs années d’absence, elle voit débarquer son frère, Jacques, un bon à rien qui n’a qu’une obsession : trouver l’idée qui le rendra riche. Plus que des retrouvailles familiales, ce sont deux visions du monde qui s’affrontent. Gustav Kevern et Benoît Delépine forment un duo de joyeux doux-dingues dont le cinéma se balance entre drôlerie ubuesque, tendre humanité et féroce étude sociale. Dans I Feel Good, leur nouveau long-métrage trois ans après Saint-Amour, la star Jean Dujardin y incarne un petit arnaqueur désespéré de ne pas trouver « l’idée » qui le rendrait riche. N’importe quoi, juste le truc auquel personne n’a jamais pensé comme la roulette pour découper les pizzas ou le post-it. Quand Jacques la tient enfin, il vient se ressourcer dans le refuge Emmaüs où vit sa sœur (Yolande Moreau) pour mettre ses idées au clair. Et éventuellement embarquer les locaux dans son affaire fumante.

Fidèles à leur cinéma toujours aussi délicieusement singulier, Gustav Kervern et Benoît Delépine régalent. I Feel Good est une comédie décapante généreuse en rires, capable de touches d’émotion quand elle s’émeut du pathétisme humain, et dont la délicate folie gentiment timbrée est une assise pour un commentaire sur les dysfonctionnements de nos sociétés modernes égoïstes où le soi a anéanti le nous, où l’argent a gangréné les valeurs essentielles, où le besoin de réussir pour exister à atteint un tel seuil de cynisme qu’il est en passe de forcer les ultimes brèches nous protégeant de la déshumanisation du capitalisme total. Pamphlet comique très engagé (à gauche), I Feel Good a l’intelligence de ne jamais tomber dans la diatribe invectivante aveuglée, et la lucidité qui l’anime lui permet de garder le cap d’une œuvre pertinente, qui dénonce sans sombrer dans la caricature grotesque qu’aurait pu facilement drainer son ton décalé. A l’arrivée, une farce savoureuse écrite avec beaucoup d’inspiration et menée par un tandem au sommet de son art. Kervern et Delépine signent probablement leur meilleur film à ce jour, en s’appuyant sur un Dujardin qui fait du Dujardin, ce qui sied parfaitement au film et à son propos.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

One thought on “I FEEL GOOD de Gustav Kervern & Benoît Delépine : la critique du film

  1. je trouve ce film très inintéressant sur la vie d’aujourd’hui et sur les clodos et sur Yolande moreau qui me fait peur avec ses cheveux gras et sale. Ce film n’est pas constructif, il est même très nul.

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