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ELIO : la critique du film Pixar

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Spectateurs

Nom : Elio
Parents : Madeline Sharafian, Domee Shi, Adrian Molina
Date de naissance : 18 juin 2025
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h49 / Poids : NC
Genre : Animation, Aventure

Livret de Famille : Avec les voix de Nathan DupontYonas KibreabZita Hanrot

Signes particuliers : Pas un grand Pixar mais sympathique.

Synopsis : Depuis toujours, l’humanité lève les yeux vers les étoiles en quête de réponses… et cette fois, l’univers a répondu ! Elio, un garçon de 11 ans rêveur et passionné d’espace, peine à trouver sa place sur Terre. Mais sa vie bascule lorsqu’il est mystérieusement téléporté dans le Communiverse — une organisation intergalactique rassemblant des représentants (aussi étranges que fascinants) de galaxies lointaines. Pris par erreur pour l’ambassadeur officiel de la Terre, il se retrouve propulsé au cœur d’une mission aussi périlleuse qu’extraordinaire. Heureusement, il pourra compter sur Glordon, un extraterrestre aussi loufoque qu’attachant, et sur sa tante Olga, qui veille sur lui depuis la Terre. Au cours de cette aventure hors du commun, Elio devra prouver qu’il est le digne représentant des humains tout en découvrant qui il est vraiment et où se trouve sa place.

LA TETE DANS LES ETOILES

NOTRE AVIS SUR ELIO

En ce début d’été, Pixar dégaine son nouveau long métrage d’animation, le simplement nommé Elio. Coréalisé à six mains par Madeline Sharafian, Domee Shi et Adrian Molina, cette grande aventure à hauteur d’enfant nous entraîne dans un voyage au fin fond du cosmos.

Après avoir perdu ses deux parents, le petit Elio est recueilli par sa tante, une officier de l’armée. Quand il se découvre une passion pour les étoiles, l’espace et ce qu’il pourrait contenir, Elio n’a désormais plus qu’une seule obsession : entrer en contact avec des extraterrestres et se faire emmener.

Rien que la lecture du pitch suffit à comprendre la métaphore opérée par Pixar avec Elio. Quotidiennement assis sur la plage au milieu d’une inscription géante adressée à de possibles extraterrestres disant « emmenez-moi », le petit garçonnet rêve que des Aliens viennent le chercher et l’emporte. Où ? Dans leur monde certes, mais surtout loin du sien qui n’est désormais que mélancolie, douleur et peine depuis que ses parents sont morts. À travers le grand voyage qu’il va finir par vivre (sinon il n’y aura pas de film et ça serait un autre délire bien plus dramatique), Elio est une histoire de deuil, de reconstruction et de découverte de soi. A cette thématique principale, le film va, comme toujours chez Pixar, en additionnait de nouvelles comme le besoin de trouver sa place dans le monde, la persévérance pour croire en ses rêves, le rapport à la différence, l’entraide et le vivre-ensemble ou encore l’importance d’écouter les désirs de ses enfants. Une fois n’est pas coutume, Pixar signe un film ludique et entraînant qui porte en son creux, un riche lot de thématiques fortes capables de parler autant aux enfants qu’aux adultes selon les niveaux de lecture.

Sur la forme, Elio ressemble un peu à du Super Mario Bros (le film d’animation). Un petit terrien projeté dans un autre univers où un grand méchant (qui ressemble de loin à Bowser d’ailleurs) veut dominer le monde. Et avec des alliés rencontrés dans son voyage, ce garçon-tout-le-monde va devoir embrasser un courage insoupçonné qui va le transformer. Sympathique à regarder, Elio démarre fort avec une tonalité à la Spielberg époque Amblin. Puis progressivement, l’effet séduisant se tasse quand le film rentre dans le rang avec une histoire un peu trop classique, un peu trop convenue, qui amuse mais ne fait pas vraiment d’étincelles ni formelles ni narratives. On n’est clairement pas en présence d’un grand Pixar foncièrement original et inspiré. En fait, le principal problème d’Elio est qu’il va manquer d’un soupçon de charme à tous les niveaux. A cela s’ajoutent des longueurs, une ou deux scènes qui pourront effrayer les plus petits (dont une référence évidente à Alien) et une 3D au mieux sous-exploitée, au pire qui ne sert pas à grand-chose. Bilan : il y a du cœur, de l’humour et du spectacle, c’est globalement sympathique… mais pas toujours très créatif (surtout visuellement) et pour sûr peu mémorable.

 

Par Nicolas Rieux

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