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CHAMPIONS de Javier Fesser : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Campeones
Père : Javier Fesser
Date de naissance : 2017
Majorité : 06 juin 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : Espagne
Taille : 1h58 / Poids : NC
Genre
: Comédie

Livret de famille : Javier Gutiérrez, Jesús Lago, Roberto Sanchez…

Signes particuliers : Une bonne comédie.

DU RIRE VENU D’ESPAGNE

LA CRITIQUE DE CHAMPIONS

Résumé : Marco occupe le prestigieux poste d’entraîneur-adjoint de l’équipe d’Espagne de basket. Mais son mauvais caractère lui pose problème. Après une série de déconvenues dont il est le seul responsable, Marco se retrouve à devoir coacher une équipe de déficients mentaux. 

Marqué par un fait-divers survenu lors des Jeux paralympiques de Sydney en 2000, où l’équipe de basket espagnole avait été condamnée pour avoir fait jouer de faux déficients mentaux dans son équipe adaptée, le réalisateur Javier Fesser a longtemps gardé en tête cette histoire au cynisme médiocre, désireux de l’exploiter un jour dans un film. C’est ce qu’il fait aujourd’hui avec Champions, comédie dramatique espagnole qui a rencontré un immense succès de l’autre côté des Pyrénées. Le réalisateur de Camino y raconte l’histoire d’un entraîneur adjoint de l’équipe d’Espagne, qui paye son caractère colérique en se retrouvant condamné à des travaux d’intérêt généraux, en l’occurence devoir coacher une équipe de basket composée de déficients mentaux. Le début d’une incroyable aventure, à la fois humaine et sportive.

Champions, ou le Intouchables espagnol ? En substance et de manière très expéditive, c’est un peu comme ça que l’on pourrait décrire le film de Javier Fesser, comédie hilarante et teintée d’émotion, qui s’aventure sur un message positif envers le handicap. En creux de son histoire à la bienveillance touchante qui ne se moque jamais mais s’efforce de rire avec ses protagonistes, le réalisateur essaie de proposer un autre regard sur les déficients intellectuels, autant qu’il essaie de les montrer sous un jour le plus humain possible afin de dépasser les préjugés. Alors certes Champions enfonce des portes ouvertes sans faire dans la finesse, et même si le film souffre de nombreux défauts d’écriture, notamment avec un script parfois maladroit dans sa construction ou truffé de facilités, reste que l’objectif premier est atteint. Champions est extrêmement drôle et sa combinaison « modestie et sincérité » assure l’essentiel. A noter que par souci de respect envers son sujet, Javier Fesser a fait le choix de ne tourner qu’avec des comédiens non-professionnels, réellement atteints de retard mental. Un choix louable, qui offre à Champions un surplus de tendresse.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

2 thoughts on “CHAMPIONS de Javier Fesser : la critique du film

  1. Bonjour, Je pense que c’est péjoratif utiliser le terme de « déficients mentaux ». on pourrais dire des personnes en situation de handicap.

    1. Un bras dans le plâtre, ça donne aussi une personne en situation de handicap et aux dernières nouvelles, c’est pourtant différent. De nos jours, c’est la grande mode de tout trouver « péjoratif » au point que l’on n’utilise même plus les mots créés pour désigner des choses spécifiques.

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