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UN AMOR d’Isabel Coixet : la critique du film

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Nom : Un Amor
Mère : Isabel Coixet
Date de naissance : 09 octobre 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : Espagne
Taille : 2h09 / Poids : NC
Genre : Drame, Romance

Livret de Famille : Laia Costa, Hovik Keuchkerian, Luis Bermejo

Signes particuliers : Exigeant mais fascinant.

Synopsis : Natalia, la trentaine, se retire dans un village de la campagne espagnole pour échapper à un quotidien stressant. Elle se heurte à la méfiance des habitants, se lie d’amitié avec un chien, et accepte une troublante proposition de son voisin.

 

UNE FUITE EN AVANT

NOTRE AVIS SUR UN AMOR

Habituée des festivals et connue des cinéphiles avertis suivant l’actualité de la Berlinale ou des Goyas, l’Espagnole Isabel Coixet revient avec son nouveau long-métrage, Un Amor, porté par la talentueuse Leia Costa (la révélation du thriller allemand Victoria de Sebastian Schipper). Elle y incarne une trentenaire ayant fui un quotidien stressant et partie se reconstruire dans un petit village reculé dans la campagne espagnole en plein hiver. Aspirant au calme, elle va faire des rencontres avec des fortunes diverses.

Un Amor, c’est accepter un voyage dans l’intimité d’une inconnue, sans la juger, sans forcément la comprendre, et essayer de capter les micro-détails d’une psychologie dévoilée sans emphase, avec subtilité. Pour certains, Un Amor paraîtra trop simple, trop epuré à l’extrême ou sans issue. Mais s’il semble ne mener à rien, il ne tourne pas à vide pour autant. Isabel Coixet dresse un portrait de femme, le tableau d’une étonnante passion, explore différents types de comportements humains. Pas facile à appréhender, Un Amor est l’adaptation d’un livre de Sara Mesa, que Coixet réinterprète en un récit de réparation d’une âme cassée par un métier anxiogène. Les idées n’y sont pas ouvertement posées, les explications n’y sont pas ouvertement données, elles sont à aller dénicher dans des scènes, des métaphores très subtiles, des interstices narratifs ou imagés, bref dans les creux et les conctours d’un récit qui globalement ne manque pas de richesses cachées.

 

 

Par Nicolas Rieux

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