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FEAR STREET : PROM QUEEN de Matt Palmer : la critique du film [Netflix]

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Nom : Fear Street : Prom Queen
Père : Matt Palmer
Date de naissance : 23 mai 2025
Type : Disponible sur Netflix
Nationalité : USA
Taille : 1h28 / Poids : NC
Genre : Slasher, Horreur

Livret de Famille : India FowlerSuzanna SonFina Strazza, Katerine Waterston, Lili Taylor…

Signes particuliers : Sympathiquement sanglant.

Synopsis : Dans la ville de Shadyside, dans l’Ohio, le bal de fin d’année approche. Les filles populaires se lancent dans la course à la couronne. Bientôt, des filles commencent à disparaître mystérieusement…

CARNAGE AU BAL DE PROMO

NOTRE AVIS SUR FEAR STREET : PROM NIGHT

La saga littéraire Fear Street de R. L. Stine est un vivier que le cinéma n’a pas encore bien labouré. Après une première trilogie de films sortis en 2021 sur Netflix, la voilà de retour avec Prom Queen, l’adaptation du quinzième livre de la série d’horreur pour jeunes ados. L’histoire d’un bal de promo qui vire au carnage quand un homme masqué se met à trucider les postulantes à la couronne de reine de la soirée.
On pensait trop bien connaître la chanson. Netflix qui nous appâte avec la promesse d’un slasher sauce vintage, et sans surprise c’est nul à l’arrivée. Les premières notes de Prom Queen tendaient à répéter la rengaine avec un premier meurtre qui évite le plan gore que l’on réclamait tous. Heureusement, le film ne fera pas deux fois la même erreur. Heureusement, on n’a pas éteint la télé trop vite. Car au final, la suite du menu est plutôt fréquentable pour les amateurs de massacres d’ados par un tueur masqué. Pourtant, le réalisateur Matt Palmer ne fait que peu d’efforts et son Fear Street : Prom Queen transpire la paresse la plus totale. Comme si Scream avait forniqué avec Carrie sous l’œil pervers du Prom Night de Paul Lynch qui aurait maté les ébats, le carnage slasheresque pompe à tout va ailleurs et markete son affaire en lui collant tout ce qui peut potentiellement séduire le chaland. Dans l’ordre, on appelle une bonne louche d’esthétique eighties parce que le vintage, ça fait stylé. On ponctue l’affaire de références cool au cinéma d’horreur d’avant histoire de taper dans le dos du cinéphile geek. Puis on ajoute une dose d’humour auto-parodique et un festival de musiques cultes histoire de paraître cool et enfin, on plaque tout ça sur un parcours narratif calqué sur le déroulé formaté de tous les grands classiques du slasher. On est bon ?
En soi oui puisqu’il y a tous les ingrédients qu’on aime dans un slasher sympathique (la nudité en moins car faudrait pas trop pousser le bouchon). Problème, tout est prévisible sur le fond comme sur la forme, et l’amateur d’horreur saura par avance le programme, qui va se faire trucider, limite qui est le coupable s’il est malin, et même comment ça finira. Avec un peu plus d’imagination, d’inventivité et surtout plus de folie, Prom Queen aurait pu dépasser le statut du regardable pour tenter de s’aventurer dans le jouissif. Mais le film de Matt Palmer reste sur le pas de la porte.

 

Par Nicolas Rieux

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