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LA PASSAGÈRE de Héloïse Pelloquet : la critique du film

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Nom : La Passagère
Mère : Héloïse Pelloquet
Date de naissance : 2021
Majorité : 30 novembre 2022
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h35 / Poids : NC
Genre : Drame, Romance

Livret de Famille : Cécile de FranceFélix LefebvreGrégoire Monsaingeon

Signes particuliers : Un petit film qui manque d’ampleur et d’ambitions cinématographiques. 

Synopsis : Chiara vit sur une île de la côte atlantique, là où son mari Antoine a grandi. Ils forment un couple heureux et amoureux. Elle a appris le métier d’Antoine, la pêche, et travaille à ses côtés depuis vingt ans. L’arrivée de Maxence, un nouvel apprenti, va bousculer leur équilibre et les certitudes de Chiara…

IL ETAIT UN PETIT NAVIRE

NOTRE AVIS SUR LA PASSAGERE

Sortie de La Fémis où elle s’était illustrée dans la section « montage », Héloïse Pelloquet a suivi un parcours classique. Un peu de montage sur des clips et des longs et parallèlement la réalisation de quelques courts-métrages, dont certains remarqués. Logiquement, l’étape du premier film devait arriver à qui sait attendre. La voici avec La Passagère, un drame romanesque qui a convaincu Cécile de France d’embarquer. Embarquer car il y question de bateau. Sur une île de la côte atlantique, Chiara est marin-pêcheuse avec son mari Antoine. L’arrivée de Maxence, un nouvel apprenti, va faire vaciller son équilibre.

Si on résume, La Passagère c’est une histoire d’attirance amoureuse entre une quadragénaire et une jeune homme dans le monde de la pêche. Ou comment une vie bien établie peut être bouleversée en quelques semaines au contact d’un élément cassant une routine et symbolisant l’attrait de la nouveauté (ou plutôt du renouveau). L’ennui, c’est que c’est bien maigre pour tenir un film aux enjeux finalement assez faibles. La liaison va t-elle être découverte par le mari cocu ? Que va choisir Chiara ?

Le principal problème de La Passagère, c’est d’être un film trop « petit ». Trop petitement écrit, trop petitement raconté, trop petitement mis en scène. Présentant tous les oripeaux d’un téléfilm d’auteur de luxe, le film de Héloïse Pelloquet se suit sans peine pour son « univers » (le quotidien difficile des marins-pêcheurs) ou ses solides comédiens (Cécile de France surtout et Félix Eté 85 Lefebvre) mais il suit un chemin très balisé et manque cruellement d’épaisseur et d’un regard fort dominant son histoire. A l’arrivée, on a l’impression d’avoir traversé un récit vu mille fois, seulement transposé dans un autre cadre.

 

Par Nicolas Rieux

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