Nom : No entres
Père : Hugo Cardozo
Date de naissance : 2024
Type : Disponible sur Apple TV
Nationalité : Paraguay
Taille : 1h30 / Poids : NC
Genre : Horreur
Livret de famille : Lucas Caballero, Pablo Martínez…
Signes particuliers : Un beau biopic.
Synopsis : Deux jeunes influenceurs en quête de buzz s’introduisent dans une sinistre maison abandonnée, apparemment hantée. Dans leur quête pour satisfaire leur public avec du contenu toujours plus choquants, ils ignorent leurs instincts. Mais des évènements plus étranges les uns que les autres se manifestent dans la maison…
UNE NUIT CHEZ L’HABITANT
NOTRE AVIS SUR DO NOT ENTER
Le coup du found footages, d’une équipe qui tourne, d’un lieu hanté et de phénomènes paranormaux à gogo, on ne va pas se mentir, n’importe quel amateur de films d’horreur a déjà vu ça cent fois. Do Not Enter ne révolutionne que dalle et vient s’inscrire dans une longue lignée de films à sensations qui va de Blair Witch à Rec en passant par l’excellent Grave Encounters, Catacombes, The Deep House ou encore l’asiatique Gonjiam : Haunted Asylum. Mais en plus de recycler une formule sucée jusqu’à la moelle, Do Not Enter démarre très mal avec ses personnages littéralement insupportables et que l’on a rapidement envie de voir crever dans d’atroces souffrances. Sauf que petit à petit, le film de Hugo Cardozo trouve son salut dans une certaine efficacité de la trouille. Sans jamais se débarrasser de ses défauts (une intro trop longue, ses youtubeurs crétins, des dialogues pourris, des acteurs mauvais comme des cochons, des scènes qui ont été banalisées par d’inombrables prédécesseurs…), Do Not Enter s’excite dans un rythme intense aux 1001 jump-scare certes usités mais qui fonctionnent encore. Et l’air de rien, le film de devenir plutôt flippant, avec un petit lot de bonnes idées pour en relever le goût de « la terreur filmée en direct ». Si le film n’est pas toujours très cohérent dans sa proposition artistique (la fin qui se veut surprenante anéantit le concept de la réalité du found footage), Do Not Enter compense avec une belle générosité horrifique basée sur le choix d’en montrer beaucoup plutôt que de suggérer (en somme l’inverse de Blair Witch). La création de la peur est différente mais elle n’en est pas moins réussie.
Par Nicolas Rieux