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LE CROQUE-MITAINE de Rob Savage : la critique du film

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Spectateurs

Nom : The Boogeyman
Père : Rob Savage
Date de naissance : 31 mai 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h39 / Poids : NC
Genre : Epouvante 

Livret de Famille : Chris MessinaSophie ThatcherVivien Lyra Blair

Signes particuliers : Passez votre chemin. 

Synopsis : Sadie Harper, une jeune lycéenne, et sa petite sœur Sawyer sont encore sous le choc de la mort récente de leur mère. Dévasté par sa propre douleur, leur père Will, thérapeute de profession, ne leur prodigue ni le soutien ni l’affection qu’elles tentent de lui réclamer. Lorsqu’un patient désespéré se présente à l’improviste à leur domicile pour demander de l’aide, celui-ci fait entrer avec lui une terrifiante entité s’attaquant aux familles et se nourrissant de leurs plus grandes souffrances.

ON PEUT DORMIR TRANQUILLE

NOTRE AVIS SUR LE CROQUE-MITAINE

Il y a trois ans, Rob Savage poussait le trouillomètre au max avec son film de confiné Host, modeste péloche 100% numérique mais surtout 100% flippante. L’histoire d’un groupe d’amis qui ns’adonne à une petite séance de spiritisme sur Zoom, laquelle va dégénerer dans les grandes largeurs. Forcément, l’imaginer de retour avec une adaptation du célèbre The Boogeyman de Stephen King, ça faisait saliver. Sauf que malheureusement, son Croque-Mitaine n’est pas prêt de troubler notre sommeil. Il se dit qu’aux premières projections test, le public a tellement eu peur que certains passages du film ont dû être remontés autrement. Mais qui sont ces gens ? Quels sont leurs réseaux ? A moins d’avoir une phobie de la soupe, il est difficilement concevable d’être tétanisé à ce point devant pareille entreprise donnant dans l’épouvante de bas étage.
Le Croque-Mitaine empile tous les poncifs possibles et imaginables jusqu’à la cellule familiale esquintée et au deuil comme porte d’entrée pour le Mal… C’est un peu comme ce t-shirt qu’on recroise sans arrêt dans le placard car sans réfléchir, on le remet toujours au-dessus de la pile après l’avoir lavé. Le Croque-Mitaine est ce genre de films d’épouvante qu’on a l’impression de voir tous les trois mois. Les mêmes non-idées, les mêmes motifs, la même platitude horrifique, les mêmes motifs éculés… Résultat, on s’emmerde copieusement devant une série B dont on connaît autant le chemin que le programme. Une série B incapable de surprendre, bien au contraire puisqu’elle se contente de dérouler un programme vu 1000 fois. Dès la scène d’ouverture, on sent que monsieur Paresse et madame Platitude seront les deux meilleurs amis du film. C’était sans savoir que leurs cousines madame Mollesse et madame Chienlit étaient elles aussi invités à la fête. Sans intérêt. Mieux vaut se relire la nouvelle de Stephen King (qui depuis des lustres adoube tout et n’importe quoi du moment qu’il y a du fric à ramasser).

Par Nicolas Rieux

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