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DESTINATION FINALE BLOODLINES de Zach Lipovsky et Adam B. Stein : la critique du film

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Spectateurs

Nom : Final Destination: Bloodlines
Père : Zach Lipovsky, Adam B. Stein
Date de naissance : 14 mai 2025
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h50 / Poids : NC
Genre : Horreur

Livret de Famille : Brec BassingerTeo BrionesKaitlyn Santa Juana, Tony Todd…

Signes particuliers : Trashement drôle ou drôlement trash.

Synopsis : Hantée par un cauchemar terrifiant qui revient sans cesse, Stefanie, étudiante à l’université, rentre chez elle pour retrouver la trace de la seule personne susceptible d’enrayer ce cycle infernal et de sauver ses proches du sort funeste qui les attend…

LA MORT LEUR VA SI BIEN

NOTRE AVIS SUR DESTINATION FINALE BLOODLINES

Et de six. Parce que la Mort est éternelle, la saga Destination Finale n’en a pas fini avec ses accidents mortels inéluctables. Nouveau film, nouvelle histoire de malédiction pourchassant des personnages ayant trompé la grande faucheuse toujours aussi furibarde quand on passe à travers les mailles de son filet. Sous-titré Bloodlines, Destination Finale 6 imagine une chasse aux récalcitrants sur plusieurs générations. Dans les années 60, une jeune femme ayant eu une vision empêche la mort de plusieurs dizaines de personnes qui auraient dû trépasser dans l’effondrement d’une tour panoramique. Plusieurs décennies après, la Mort traque encore ces victimes qu’on lui a chipées… et leurs descendances qui n’auraient jamais dû voir le jour. Co-réalisé par le duo Zach Lipovsky et Adam B. Stein (Freaks avec Émile Hirsch), Destination Finale 6 était en projet depuis plus de dix ans. Mais malgré le petit succès du fendard 5ème chapitre signé Steven Quale en 2011, le producteur Craig Perry peinait à réunir les financements nécessaire et s’était même essayé à un trailer-concept en 2013 pour tenter de convaincre de potentiels investisseurs. Ça a pris du temps mais l’heure est venue de charcler du condamné.
Le coup des rondins de bois a marqué une génération tout entière encore en stress aujourd’hui dès que les conducteurs croisent un camion rempli de troncs d’arbre. Cette séquence culte du deuxième opus de la saga reste incontestablement le grand moment de bravoure de toute la série. Le premier avait pour lui la fraîcheur du concept, le deuxième cet épisode mémorable, le 5 surprenait par sa capacité à faire flipper. Bloodlines devait donc se trouver un truc à lui pour espérer figurer en pas trop mauvaise place au classement des films de la franchise. Il a choisi le créneau du gore rigolo. Comprenez par là, un gore tellement outrancier qu’il se veut amusément fun. Il n’est pas le premier à jouer cette carte dans la série mais il est indéniablement celui qui la joue le plus, à fond, sans gêne ni retenue.
Débauche de tripailles, de matières, d’hémoglobine et de tronches charcutées ou ratatinées, Destination Finale Bloodlines donne généreusement dans le « hardgore » épique en mixant des sentiments d’humour et d’angoisse. L’angoisse de morts inéluctables que l’on voit venir (ou non car le coup de grâce ne vient jamais de là où on l’attend) et l’humour tant le film s’ingénie à imaginer des scénarios macabres à l’élaboration délirante pour atterrir sur des victimes transformées en steack hachés. Globalement, Destination Finale Bloodlines n’est pas un grand cru parce qu’il souffre de la redondance d’un concept un peu usé, de l’absence de scènes instantanément marquantes et d’un scénario un peu laborieux. Néanmoins, on s’amuse assez devant ce roller coaster mortellement imaginatif. Et on ne manquera pas d’avoir une pensée émue pour le regretté Tony Todd dont ce sera l’ultime apparition à l’écran.

 

Par Nicolas Rieux

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