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NOS PIRES VOISINS de Nicholas Stoller
Critique – Sortie ciné

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note 5
Carte d’identité :
Nom : Neighbors
Père : Nicholas Stoller
Livret de famille : Seth Rogen (Mac), Rose Byrne (Kelly), Zac Efron (Teddy), Elise et Zoey Vargas (Stella), Ike Barinholtz (Jimmy), Dave Franco (Pete), Christopher Mintz-Plasse (Scoonie)…
Date de naissance : 2013
Majorité : 6 août 2014 (en salles)
Nationalité : USA
Taille : 1h37
Poids : Budget 18 M$

 

Signes particuliers (+) : Génération 80 vs Génération 2000. Par une guerre déjantée entre voisins, Nicholas Stoller reprend à son compte le ressort comique à la mode du décalage générationnel entre les représentants de ces deux décennies et signe une comédie énergique bardée de références geeks et saupoudrée de quelques scènes cultes.

Signes particuliers (-) : Plaisant mais ni impérissable ni géniale, on attendait davantage de cette comédie déglinguée dont la force comique est inscrite au régime « intermittent du spectacle ». D’autant plus dommage que dans ses moments de bravoure, Nos Pires Voisins peut se révéler hilarant.

 

LE DUEL DES GÉNÉRATIONS

LA CRITIQUE

Résumé : Les déboires de jeunes parents condamnés à vivre à côté du QG d’une confrérie étudiante.Capture d’écran 2014-06-06 à 21.35.11 L’INTRO :

Le buzz du printemps américain va se transformer en joyeuse comédie estivale chez nous. Nos Pires Voisins s’est imposé en quelques semaines comme l’un des succès surprises de l’année au box office outre-Atlantique. Porté par le duo Seth Rogen (incontournable de la scène comique US) et le beau-gosse populaire Zach Efron, cet affrontement générationnel est signé d’un Nicholas Stoller qui récidive dans le genre deux ans après le sympathique Cinq ans de Réflexion. Calibré pour la rigolade, Nos Pires Voisins annonce une guerre épique entre voisins incompatibles, une couple de trentenaire fraîchement parent et grandissant brutalement en tournant la page de leur jeunesse fêtarde (Rogen et la charmante Rose Byrne) et une confrérie étudiante nouvellement installée dans la maison voisine, avec tout ce qu’elle charrie de méga-teufs, d’alcool à gogo et de lâchage sans limites !

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L’AVIS :

Nos Pires Voisins incarne parfaitement tout ce que l’on pouvait en attendre. Une comédie décomplexée prenant comme ressort comique, le classique énorme décalage entre deux générations, les trentenaires entrant dans l’âge de raison et la nouvelle jeunesse post-majorité, fêtarde, trash, potache et débridée. Le même ressort utilisé dans une pelletée de comédies récentes, à l’image de jubilatoire Retour à la Fac ou de plus décevant Les Stagiaires. Surtout, Nos Pires Voisins s’amuse de quelque-chose que l’on sait tous déjà : le fossé béant qui sépare la génération eighties et celle ayant évoluée dans les années 2000. Il n’y a parfois pas plus de 10-15 ans entre eux et pourtant, culture et références représentent une montagne infranchissable. 

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Stoller n’invente donc rien et réchauffe un plat à la saveur éventée. Son moteur est d’y ajouter une guerre des voisins déglinguée qui culminera dans quelques gags qui ne manqueront pas de provoquer l’hilarité. Si le rire est convié par intermittence, plus séduisant quand le film verse dans la référence geek (films, séries, jeux vidéos, technologies vintage) pour bien souligner le dit décalage générationnel, que quand il se complaît dans le pur comique visuel gagesque, Nos Pires Voisins est de ces comédies pas impérissables mais plaisantes, un peu fainéante sur les bords mais nous gratifiant de quelques scènes cultes bien senties (l’intro, le débat sur Batman ou la soirée De Niro sont de grands moments). Pour le reste, Seth Rogen fait du Seth Rogen (non sans une grosse dose de cabotinage parfois énervante pour le coup) face à un Zach Efron pour le coup impeccable en playboy insupportable et tête à baffes (soit pire que tête à claques). Sympathique quoiqu’en-dessous des attentes.

Bande-annonce :

Par Nicolas Rieux

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