Nom : Mickey 17
Père : Bong Joon Ho
Date de naissance : 05 mars 2025
Type : sortie en salles
Nationalité : Corée du Sud, USA
Taille : 1h37 / Poids : 150 M$
Genre : Thriller, Action, SF, Comédie
Livret de famille : Robert Pattinson, Naomi Ackie, Steven Yeun, Mark Ruffalo, Toni Colette…
Signes particuliers : Pas le meilleur Bong Joon Ho.
Synopsis : Héros malgré lui, Mickey Barnes se tue à la tâche… littéralement ! Car c’est ce qu’exige de lui son entreprise : mourir régulièrement pour gagner sa vie.
DES MICKEY PARTOUT
NOTRE AVIS SUR MICKEY 17


Malin comme pas deux, Mickey 17 étale son intelligence tout au long de la remuante aventure de son Mickey… ou plutôt de ses Mickey devrait-on dire. À ce propos, impossible de ne pas souligner la performance jouissive d’un Robert Pattinson formidable, et à ses côtés d’un Mark Ruffalo hilarant en parodie évoquant le grotesque locataire actuel de la Maison Blanche (mais aussi d’une Toni Collette machiavélique et flippante). Visuellement séduisant, le film brille également par sa capacité à jongler avec les genres. Est-ce une comédie mordante ? Un thriller de science-fiction ? Un blockbuster d’action ? Un body horror ? Une romance décalée ? Un film politique ? Impossible à classer dans une catégorie réductrice, Mickey 17 est tout cela et passe avec aisance d’un registre à l’autre en suivant sa démonstration allégorique comme un berger suivrait son étoile. C’est rare de nos jours de voir une superproduction aussi libre de ses mouvements cinématographiques, aussi déjantée et corrosive aussi.
Problème, là où Parasite était quasi parfait dans sa narration à la fluidité admirable, Mickey 17 perd des points quand son scénario donne l’impression de tourner un peu rond une fois une idée explorée, générant parfois des longueurs un poil pesantes. 2h15 en réel, 3 heures en ressenti, Mickey 17 c’est un peu le coup des températures météo. En cours de route, Bong Joon Ho répète des idées et si sa proposition satirique est en bourrée, il piétine un peu dans son évolution par moments poussive. L’ensemble a de la maîtrise, du fun et de la consistance, mais son potentiel efficacité s’en trouve légèrement diminué.
Par Nicolas Rieux