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ELVIS de Baz Luhrmann : la critique du film

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Spectateurs


Nom : Elvis
Père : Baz Luhrmann
Date de naissance : 2021
Majorité : 22 juin 2022
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h39 / Poids : NC
Genre : Biopic, Musical

Livret de Famille : Austin ButlerTom HanksOlivia DeJonge

Signes particuliers : Baz Luhrmann fait revivre Elvis. 

Synopsis : La vie et l’œuvre musicale d’Elvis Presley à travers le prisme de ses rapports complexes avec son mystérieux manager, le colonel Tom Parker. Le film explorera leurs relations sur une vingtaine d’années, de l’ascension du chanteur à son statut de star inégalé, sur fond de bouleversements culturels et de la découverte par l’Amérique de la fin de l’innocence.

 

 

ELVIS + PRESLEY

NOTRE AVIS SUR ELVIS

A l’image de son sujet, le Elvis de Baz Luhrmann réussit déjà à diviser critiques et publics. Chef d’œuvre pour les uns, film boursouflé pour les autres, on peut dire qu’il ne laisse personne indifférent. A l’image d’un réalisateur qui n’aime rien de moins que filmer le grand et le sublime, qu’il parle d’amour impossible (Roméo + Juliette), d’espaces infinis (Australia) ou ici de destin « larger than life » comme celui d’Elvis Presley. Alors oui le film est un tantinet trop long (2h50 quand 2h10 aurait probablement été suffisant), et évidemment on a le droit à un montage digne d’un vidéo-clip avec peut être le risque de ne pas avoir le temps de ressentir profondément les émotions, le cerveau fonctionnant à plein régime afin d’absorber ce que l’on peut raisonnablement nommer une orgie d’images et de sons. Mais on peut tout de même reconnaître à Baz Luhramnn un vrai talent de raconteur d’histoire et un réel savoir-faire dans le montage, les transitions entre les scènes.

 

On apprécie particulièrement la fluidité avec laquelle nous est conté l’apprentissage musical du King, qui a abouti à créer ce son et ce style si particulier et devenu universel. Le choix de centrer tout autant le récit sur Elvis que sur son agent Méphistophélien -le bien nommé Colonel Parker- est une excellente idée puisque ces deux personnages résument la quintessence du show-biz. Soit un drôle de duo composé d’un artiste absolu et d’un agent frico-sexuel. Austin Butler est assez épatant dans son incarnation du King et Tom Hanks nous surprend encore dans un des rôles les plus noirs de sa carrière. On en apprend autant sur les coups fourrés de l’industrie du disque qu’une journée de conférence à la Sacem ! Enfin, un mot sur la bande originale et les réinterprétations des tubes d’Elvis Presley très pertinentes et bien moins kitsch que celles de Moulin Rouge. Elvis est donc en conclusion le meilleur film de Baz Luhrmann, et une belle déclaration d’amour à la musique, aux artistes et à l’expression « Dreams money can’t buy ».

 

 

Par Bart Sampson

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