[Note spectateurs]
Carte d’identité :
Nom : The Greatest Showman
Père : Michael Gracey
Date de naissance : 2017
Majorité : 24 janvier 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h45 / Poids : NC
Genre : Musical
Livret de famille : Hugh Jackman, Michelle Williams, Zac Efron, Zendaya, Rebecca Ferguson…
Signes particuliers : Un show spectaculaire.
TOUS EN SCENE AVEC HUGH JACKMAN !
LA CRITIQUE DE THE GREATEST SHOWMAN
Résumé : L’histoire de P.T Barnum, un visionnaire parti de rien pour créer un spectacle devenu un phénomène planétaire.
Un grand spectacle musical avec Hugh Jackman en vedette qui chante et qui danse ? Autant dire que le douloureux souvenir de la piètre adaptation des Misérables par Tom Hooper remonte dans les mémoires comme un effroyable jet de lave tétanisant. De quoi freiner toute envie de se projeter vers ce The Greatest Showman, récit fantasmé et très romancé de la vie du célèbre Phineas Taylor Barnum, fondateur du cirque du même nom. Fort heureusement, The Greatest Showman n’est clairement pas dans la même optique, et son absence de sérieux pour en faire une grande épopée aux allures de show magique et entraînant, le sauve d’un ridicule dans lequel il aurait vite pu tomber s’il avait cherché à être plus qu’il n’est.
Mis en scène par le néophyte Michael Gracey, dont c’est le premier long-métrage en attendant sa future adaptation de Naruto, The Greatest Showman est avant toute chose, un grand spectacle comme les affectionnait Barnum. Un film sur lui, et un film à son image. En ce sens, le titre vend parfaitement son contenu, à savoir une gigantesque success story colorée et pleine d’émotions, conçue comme un show frénétique de deux heures où le drame se mêle à la comédie, avec au passage, une petite morale sur l’acceptation de la différence et la fraternité au-delà des apparences. Sur le fond, The Greatest Showman enfonce des portes ouvertes en déroulant un discours avec la finesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Sur la forme, le scénario ne profite pas d’une écriture aux petits oignons. Mais sincère dans sa démarche et soutenu par des musiques entêtantes, Gracey signe un film plutôt décent et en adéquation avec ce qu’il vise, débordant de générosité, et qui se regarde avec une certaine naïveté coupable comme si Moulin Rouge rencontrait le Freaks de Tod Browning. Toutes proportions gardées bien entendu. En dépit de défauts évidents, on finit par se prendre au jeu de ce divertissement féérique, clinquant et sur-démonstratif, qui devrait ravir les amateurs du genre. Totalement artificiel mais totalement sympathique.
Par Nicolas Rieux
Anémone me parait la meilleure réponse