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PREMIÈRES VACANCES de Patrick Cassir : la critique du film

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La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : Premières Vacances
Père : Patrick Cassir
Date de naissance : 2018
Majorité : 02 janvier 2019
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h42 / Poids : NC
Genre : Comédie

Livret de famille : Camille Chamoux, Jonathan Cohen, Camille Cottin, Jérémie Elkaïm, Vincent Dedienne, Emilie Caen…

Signes particuliers : Une comédie qui passe à côté de son potentiel.

VERY BAD TRIP

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LA CRITIQUE DE PREMIÈRES VACANCES

Synopsis : Marion et Ben, trentenaires, font connaissance sur Tinder. C’est à peu près tout ce qu’ils ont en commun ; mais les contraires s’attirent, et ils décident au petit matin de leur rencontre de partir ensemble en vacances malgré l’avis de leur entourage. Ils partiront finalement… en Bulgarie, à mi-chemin de leurs destinations rêvées : Beyrouth pour Marion, Biarritz pour Ben. Sans programme précis et, comme ils vont vite le découvrir, avec des conceptions très différentes de ce que doivent être des vacances de rêve…

Pour ses débuts au long-métrage, le réalisateur Patrick Cassir s’entoure d’un jeune casting populaire et alléchant avec les drôlissimes Jonathan Cohen et Camille Chamoux (cette dernière étant sa compagne et au passage sa coscénariste), qu’il embarque direction la Bulgarie pour une comédie délirante calquée sur le ressort simple mais toujours aussi efficace du programme établi qui va partir en cacahuètes. Dans Premières Vacances, Marion et Ben sont deux trentenaires parisiens qui viennent de se rencontrer sur Tinder. Sur un coup de tête, ils décident de partir le lendemain en vacances ensemble. Au pif, va pour la Bulgarie ! Évidemment, comédie oblige, rien ne se passera comme prévu et cette première virée censée leur permettre de faire connaissance va vite devenir épique.

Sur le papier, Premières Vacances ne promettait rien de franchement nouveau, juste un bon petit délire moulé selon une recette ultra-classique et qui alignerait les gags sur un rythme trépidant en jouant la carte de la blague en roue libre et doucement trash. Malheureusement, si les espoirs de bonne marrade étaient là, notamment grâce à un casting alléchant, Patrick Cassir va passer à côté de trop de choses pour réussir son coup. Premières Vacances manque de rythme, de drôlerie et surtout de folie, sans doute le point qui lui fait le plus de tort au final alors que l’on pense au récent (et déjanté) Budapest avec justement le même Jonathan Cohen. Compte tenu de son sujet et des possibilités qu’il ouvrait, le réalisateur n’avait qu’un seul impératif pour bien lancer son bolide sur la piste du rire : lâcher la bride. Mais Premières Vacances a beau s’employer, le film ne parvient jamais à décoller, coincé dans un entredeux où ses tentatives évidentes demeurent trop sages. La faiblesse du jeu des comédiens et une fâcheuse tendance à la sur-écriture qui fait que l’on voit toujours tout venir à des kilomètres, achèvent une comédie pas détestable dans l’absolue mais décevante au regard de ses promesses et possibilités.


BANDE-ANNONCE :

Par Wilfried Rennahan

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