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LOVE ADDICT de Vincent Bellocq : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Love Addict
Père : Vincent Bellocq
Date de naissance : 2018
Majorité : 18 avril 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h33 / Poids : NC
Genre
: Comédie romantique

Livret de famille : Kev Adams, Mélanie Bernier, Marc Lavoine, Michael Madsen, Sveva Alviti…

Signes particuliers : On a vu bien pire côté « comédie française ».

KEV ADAMS, AMOUREUX COMPULSIF

LA CRITIQUE DE LOVE ADDICT

Résumé : Gabriel est un love addict, un amoureux compulsif des femmes. Un sourire, un regard, un parfum… Il craque. Mais à force de dérapages de plus en plus acrobatiques entre sa vie sociale et sa vie professionnelle, Gabriel est totalement grillé. Bien décidé à changer (ou du moins à essayer), il recourt aux services d’une agence de  « Minder », sorte de coach personnel 2.0. C’est Marie-Zoé, aux méthodes plutôt atypiques, qui va prendre en main le cas de Gabriel pour une thérapie de choc …

Premier long-métrage du réalisateur Vincent Bellocq, qui retrouve son copain Kev Adams après avoir signé plusieurs épisodes de la sitcom Soda, Love Addict réunit derrière l’acteur-humoriste, une casting assez éclectique allant du séducteur Marc Lavoine à la pimpante Mélanie Bernier, en passant par l’icône américaine Michael Madsen. Dans Love Addict, Kev Adams est un jeune commercial promis à un brillant avenir. Mais sa faiblesse pour les femmes va le griller dans le milieu. Amoureux compulsif, Gabriel ne peut résister à un sourire, un regard, un geste de séduction. D’où l’urgence d’une thérapie qu’il va suivre sous la direction d’une jeune et jolie psy malchanceuse aux méthodes atypiques…

Emmené par le charme de Mélanie Bernier, la drôlerie d’un Marc Lavoine au top de l’improvisation et un Kev Adams toujours en délicatesse avec son jeu d’acteur alors qu’il tente de sortir de son éternel personnage d’ado à baffer, Love Addict est une comédie romantique branchée sur courant alternatif, du genre qui déclenche quelques éclats de rire entre deux moments de gêne. Si l’on se marre de la fantaisie de Marc Lavoine en tonton loufdingue, impossible de ne pas se décomposer en voyant l’immense Michael Madsen venir cachetonner dans ce bourbier aussi lourd qu’une blague de Patrick Sébastien. Une intervention devrait être immédiatement programmée afin de rapatrier le comédien chez son pote Tarantino avant qu’on ne le perde. Globalement poussif alors qu’il se voudrait être une comédie délirante dans l’esprit des pépites anglo-saxonnes, Love Addict se sauve néanmoins des ornières du très mauvais film typique des laborieuses comédies à la française, grâce à un humour et un charme qui fonctionnent en demi-teinte. Certains verront le verre à moitié vide, d’autres à moitié plein, et cet état d’esprit conditionnera l’appréciation ou non du résultat final, rarement savoureux mais pas exaspérant non plus. C’est déjà ça.

BANDE-ANNONCE :


Par David Huxley

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