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HOTEL ARTEMIS de Drew Pearce : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Hotel Artemis
Père : Drew Pearce
Date de naissance : 2017
Majorité : 25 juillet 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h34 / Poids : NC
Genre
: SF

Livret de famille : Jodie Foster, Sterling K. Brown, Dave Bautista, Zachary Quinto, Jeff Goldblum, Sofia Boutella…

Signes particuliers : Un bon thriller SF de série B.

LE « SEVEN SISTERS » DE CET ÉTÉ

LA CRITIQUE DE HOTEL ARTEMIS

Résumé : Dans un futur proche, une infirmière, qui dirige un hôpital regroupant les plus dangereux criminels de Los Angeles, découvre que l’un de ses patients est dans l’établissement afin d’en assassiner un autre.

L’été est toujours une période un peu spéciale coté cinéma, les beaux jours et le va-et-vient des vacances ayant tendance a vidé quelque peu les salles obscures. En dehors de 2-3 gros blockbusters trustant l’attention (Les Indestructibles 2, Ant Man 2 ou le prochain Mission Impossible cette année), la période estivale est souvent morte plaine et propice aux bonnes surprises. L’an passé, elle était venue de Seven Sisters qui avait réveillé le box office juste avant la frénésie de la rentrée. L’actioner de science-fiction avec Noomi Rapace avait été un joli succès inattendu et c’est dans son sillage qu’arrive cette fois Hotel Artemis, thriller SF de série B au casting aussi sympathique que sa proposition, réunissant derrière la trop rare Jodie Foster, le géant Dave Bautista, la française Sofia Boutella, l’excellent Jeff Goldblum, mais aussi Sterling K. Brown (Black Panther) et Zachary Quinto.

Hotel Artemis, c’est un peu la rencontre de John Wick et Seven Sisters. Dans un Los Angeles quasi post-apocalyptique de 2028, Miss Thomas dirige un hôtel d’un genre très particulier, spécialisé dans les soins en urgence pour criminels ayant payé leur cotisation annuelle. Les règles hyper-strictes y sont les garantes d’un refuge où l’on peut débouler en cas d’extrême urgence. Alors que L.A. est à feu et à sang suite à une révolte populaire contre la cupide compagnie privée en charge du fonctionnement de l’eau potable, qui vient d’être coupée dans la ville, l’hôtel et ses membres vont connaître une nuit… très agitée.Ni vu ni connu et déboulant un peu de nulle part, Hotel Artemis est un solide thriller de SF aussi haletant que d’une redoutable efficacité. En l’espace d’une courte heure et demi, le réalisateur Drew Pearce (donc c’est le premier long-métrage) réussit à construire un univers riche et crédible, dans lequel vont s’insérer une part de thriller tendu et une part d’actioner qui envoie le bois, le tout dans un espace de huis-clos remarquablement géré. Et malgré la modestie de son script qui manque de moyens pour bien développer ses composantes, Hotel Artemis d’être une bonne distraction dont la courte durée ramassée lui permet de gagner en intensité. Cerise sur le gâteau, le talent de Jodie Foster qui éclabousse l’écran à chaque plan et qui parvient à donner de l’épaisseur à son personnage par la seule finesse de son jeu. Très plaisant et rafraîchissant, Hotel Artemis est comme un bon DTV qui aurait réussi à se frayer un chemin vers les salles de cinéma, pour notre plus grand plaisir.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

2 thoughts on “HOTEL ARTEMIS de Drew Pearce : la critique du film

  1. Un petit film bien sympathique, au décor soigné. L’explosion finale est plutôt réussie, notamment grâce au talent physique de Sofia Boutella. Et puis, il y a Jodie Foster, parfaite comme habituellement. Et la paire qu’elle forme avec Dave Bautista est savoureuse, notamment en raison du décalage morphologique des intéressés.

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