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SKYSCRAPER de Rawson Marshall Thurber : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Skyscraper
Père : Rawson Marshall Thurber
Date de naissance : 2018
Majorité : 11 juillet 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h43 / Poids : NC
Genre
: Action

Livret de famille : Dwayne Johnson, Neve Campbell, Chin Han, Noah Taylor…

Signes particuliers : Du fun décérébré.

DWAYNE JOHNSON À L’ASSAUT DE LA TOUR INFERNALE

LA CRITIQUE DE SKYSCRAPER

Résumé : Will Ford, ancien leader de l’équipe de libération d’otages du FBI, ancien vétéran de guerre, et maintenant responsable de la sécurité des gratte-ciels est affecté en Chine. Il découvre le bâtiment le plus grand et le plus sûr du monde soudainement en feu et est accusé de l’avoir déclenché. Désormais considéré comme un fugitif, Will doit trouver les coupables, rétablir sa réputation et sauver sa famille emprisonnée à l’intérieur du bâtiment…au-dessus de la ligne de feu.Leçon n°1 avant de voir Skyscraper : Y’a que Dwayne Johnson qui peut faire les trucs que fait Dwayne Johnson y fait ! Et dans Skyscraper, le Chuck Norris des temps modernes au charisme de muscle saillant, il en fait des choses de dingue pour se mettre au diapason d’un film lui-aussi franchement dingo. Dans la gigantesque crétinerie qu’est cet actionner catastrophe signé Rawson Marshall Thurber (Les Miller, Agents Presque Secrets), l’ami Dwayne est un ex-marine et agent du FBI unijambiste qui va s’élancer au sommet d’une tour en flammes d’un kilomètre de haut, pour aller sauver sa famille retenue prisonnière par des mercenaires scandinaves ayant élaboré un complot pour foutre le feu au building afin de s’en prendre à son riche propriétaire chinois ! Si ça c’est pas du pitch de grosse série B qui tâche !Gros nanar atomique foutrement improbable (en bref, c’est Die Hard croisé avec La Tour Infernale avec un John McCLane version colosse à une jambe joué par The Rock), Skyscraper est un actionner complètement con mais avec cette délicieuse petite dose de fun boostée au spectacle sous stéroïdes et aux folles cascades nawak d’un Dwayne Johnson irréel. Suffisant pour en faire une amusante distraction estivale à la plaisante efficacité neuneu. Cet humour né de l’exagération permanente permet au film de Rawson Marshall Thurber, de rester sur les rails du rigolo et d’éviter de basculer du côté obscur du navet surdimensionné. La différence ? Un navet est un navet, là où le nanar est débile mais limite jouissif dans sa délire tâcheronesque. Et Skyscraper rentre bien dans la deuxième catégorie. Plus il est con, plus il est fun, plus il est portnawak et plus on se marre. Mais où est l’art bon sang ?! Où est la noblesse du cinéma ? Tout simplement dans le fait qu’il faut une sacrée de génie pour imaginer des scènes aussi WTF que voir Dwayne faire des bonds de 20 mètres entre une grue et la fenêtre pétée d’un immeuble ! Il faut du génie pour l’imaginer avec une jambe en titane exécuter des cascades à faire passer Bébel pour un as du bac à sable ! Il faut du génie pour l’imaginer rejouer la scène des miroirs du Jeu de la Mort sans Bruce Lee mais avec ruskoffs patibulaires, des M16 et des écrans LCD ultra-technologiques ! En même temps, il fallait déjà du génie pour démarrer son film en marquant « 10 ans auparavant ». Auparavant quoi tocard, on n’a encore rien vu ?! Bref, on se fend bien la poire mais sans perdre de vue que c’est quand même bien nul cette affaire.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

One thought on “SKYSCRAPER de Rawson Marshall Thurber : la critique du film

  1. Merci pour ta critique survitaminée. Tu arrives à vendre un « nanar » comme un super blockbuster de ouf. Ta critique est tellement jouissif que tu donnes envie d’aller mater le film LOLLL

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