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FRIDAY NIGHT LIGHTS : la critique

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Carte d’identité :
Nom : Friday Night Lights
Parents : Peter Berg et Josh Pate
Livret de famille : Billy Bob Thornton, Lukas Black, Garrett Hedlund, Derek Luke, Tim McGraw, Jay Hernandez, Connie Britton, Amber Heard…
Date de naissance : 2004
Nationalité : Etats-Unis
Taille/Poids : 1h47 – 30 millions $

Favorable : Divertissant, intelligent, profond. Pas réservé aux amateurs de foot US. Le début d’une grande aventure… télé !

Défavorable : Trop court !
 

AU COMMENCEMENT, BERG CRÉA LE FILM…

Resumé : L’histoire d’une jeune équipe de football américain universitaire qui ne rêve que de ramener le titre de champion d’Etat, à Odessa, petite ville du Texas ne vivant que pour ses chaudes soirées du vendredi soir, jour de match…

Adapté d’un roman éponyme de H.G. Bissinger, Friday Night Lights est la première marche d’une incroyable aventure pour le cinéaste Peter Berg et pour le public allant tomber amoureux d’une œuvre extraordinaire. En 2004, l’auteur de Very Bad Things se lance dans cette histoire fabuleuse mêlant passion et destinée d’une bande de jeunes hétéroclite, pour le football américain et dévotion de toute une ville vivant au rythme des matchs, au rythme de leur fameux « friday night », ces soirées du vendredi où toute la population se tourne vers leur stade en soutenant leurs minots.

Friday Night Lights explore plusieurs terrains, plusieurs thématiques riches et variées malgré l’étroit carcan du film de cinéma et sa durée limitée. Peter Berg, avec beaucoup de justesse et de sensibilité, brosse un subtil portrait de la jeunesse américaine, le football devenant une toile de fond pour parler de choses plus vastes et importantes : la jeunesse désœuvrée, notamment celle coincée dans une Amérique à deux vitesses où le football universitaire devient un moyen de s’extraire des problèmes du quotidien, de donner un sens à leur vie, de trouver un chemin d’épanouissement personnel autour de valeurs d’unité et de fraternité. Ensemble, la bande des Permian Panthers va vivre une aventure fédératrice exceptionnelle ou peu importe la finalité, la victoire ou la défaite, ce seront surtout les trajectoires personnelles et communes qui vont compter, l’aventure humaine. Berg montre comment le sport va être un moteur pour certains, un échappatoire pour d’autres ou une issue salvatrice pour quelques-uns, paumés, mais qui y trouveront un moyen de donner du sens à leur vie et à leur adolescence. Au-delà de la peinture de la jeunesse, c’est sans misérabilisme ou condescendance que le cinéaste va brosser un portrait de ces petites villes vivant au rythme du football américain, dont le poumon bat selon les pulsations des semaines et des vendredi en question. De petites villes ou rien ne se passe, loin de tout, abandonnée par l’Amérique capitaliste folle et où les matchs deviennent un moyen d’exister, de se réunir autour d’un objectif et d’une passion commune.

Avec Friday Night Lights, émouvante épopée sportive, Peter Berg est intelligent. Il se sert du sport non pas pour seulement le louer avec amour pour son jeu, ses règles etc. mais pour en vanter les mérites dans ce qu’il apporte et dans ce qu’il peut apporter à beaucoup et en profite pour une belle étude à la fois sociologique et anthropologique. Le carcan rigide du film de cinéma sera un inconvénient vite balayé par Berg qui, en se basant sur le roman et sur son long-métrage, va décider de prolonger l’aventure pour développer tout ce qu’il n’a pas pu évoquer en si peu de temps. De là, en 2006, naîtra l’une des plus belles séries télé jamais produites sur le petit écran. Friday Night Lights la série, se tournera sur la petite ville de Dillon et ses Dillons Panthers. Et c’est pendant cinq ans et cinq saisons, que l’on vivra aux côtés des habitants de cette commune passionnée, de sa jeunesse, de son coach, en mettant en corrélation sport et peinture d’une société. Et Friday Night Lights de devenir une aventure ciné puis télévisée extraordinaire d’une grande richesse, qui nous manque cruellement aujourd’hui, depuis son arrêt en 2011…

Bande-annonce :

3 thoughts on “FRIDAY NIGHT LIGHTS : la critique

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