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RÉMINISCENCE de Lisa Joy : la critique du film

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Spectateurs

Carte d’identité :

Nom : Réminiscence
Mère : Lisa Joy
Date de naissance : 2020
Majorité : 25 août 2021
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h56 / Poids : NC
Genre : SF, Polar, Thriller

Livret de Famille : Hugh Jackman, Rebecca Ferguson, Thandiwe Newton

Signes particuliers : Un gros potentiel gâché.

 

 

HUGH JACKMAN VOYAGE DANS LES MÉMOIRES

NOTRE AVIS SUR RÉMINISCENCE

Synopsis : Dans un futur proche, Miami a été submergé par les flots, suite aux effets du changement climatique. Un enquêteur privé, Nick Bannister, est engagé par des clients afin de retrouver leurs précieux souvenirs. Au cours de sa dernière affaire, il tombe éperdument amoureux de sa cliente. A sa disparition, le détective est désemparé et se lance à sa recherche. Il se retrouve alors perdu dans une boucle temporelle et découvre des aspects de sa personnalité qu’il ne connaissait pas auparavant.

Nolan, Westworld, Interstellar… L’affiche de Réminiscence a su taper là où il fallait pour mettre en valeur et promouvoir ce petit thriller SF de série B qui pointe le bout de son nez en plein dans le marasme de l’été. Pour resituer les choses, Réminiscence est réalisé par Lisa Joy, cocréatrice de la série Westworld avec son conjoint Jonathan Nolan, frère de Christopher et scénariste de son Interstellar. Un Jonathan Nolan au passage producteur de ce qui est le premier long-métrage de madame.

Dès son entame, Réminiscence séduit par son ambiance de polar noir fondu dans un décorum science-fictionnel un rien post-apocalyptique. La photographie léchée, le jeu de Rebecca Ferguson en femme fatale, l’ambiance très désespérée qui se dégage des images, tout cela participe à convoquer un résultat qui entend dépasser un peu le coté série B de l’entreprise. Mais malgré des qualités évidentes, Réminiscence coule doucement. D’abord, parce que le spectateur a presque toujours une longueur d’avance sur les twists ménagés par le scénario et que l’on voit venir à des kilomètres. Ensuite, parce que Lisa Joy n’assume pas jusqu’au bout la noirceur de son histoire. Et c’est bien dommage, c’était ce que son film avait de meilleur à proposer.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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