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NIGHTMARE ISLAND de Jeff Wadlow : la critique du film

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Spectateurs

La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : Fantasy Island
Père : Jeff Wadlow
Date de naissance : 2019
Majorité : 12 février 2020
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h40 / Poids : NC
Genre : Épouvante, Fantastique

Livret de famille : Michael Peña, Maggie Q, Lucy Hale…

Signes particuliers : Dans l’ennui, personne ne vous entendra crier.

ÉPOUVANTE OU ÉPOUVANTABLE, THAT IS THE QUESTION

NOTRE AVIS SUR NIGHTMARE ISLAND

Synopsis : L’énigmatique M. Roarke donne vie aux rêves de ses chanceux invités dans un complexe hôtelier luxurieux et isolé. Mais quand leurs fantasmes les plus fous se transforment en véritables cauchemars, les invités n’ont d’autre choix que de résoudre les mystères de cette île pour en sortir vivants. 

Peur sur les salles, Jeff Wadlow est de retour avec un nouveau thriller d’épouvante, alors que l’on n’avait pas encore digéré le traumatisme de son piteux navet Action ou Vérité. Avec Nightmare Island, le cinéaste rempile chez Blumhouse Productions et nous expédie sur une île paradisiaque dirigée par l’énigmatique Mr Roarke, qui y accomplirait les fantasmes les plus fous de ses hôtes. Mais rapidement, les rêves d’un petit groupe de jeunes adultes tous plus caricaturaux les uns que les autres, vont tourner au cauchemar.

Nouveau pape de l’horreur mainstream américaine (enfin « nouveau », ça commence à faire un bon bout de moment maintenant), Jason Blum a trouvé un modèle économique solide reposant sur l’idée de produire à tour de bras un maximum de films à bas budget pour un maximum de rentabilité. 80% au bas mot sont des navets alimentaires insipides destinés à faire tourner la boutique, le petit lot restant pouvant offrir quelques bonnes surprises. Avec Nightmare Island, on est clairement dans le 80%, et encore plus clairement pas dans le haut du panier. Mal réalisé, mal joué, écrit avec des moufles et d’une pauvreté d’inspiration à faire flipper un directeur marketing en dépression, Nightmare Island est aussi bandant qu’une visite chez le proctologue un jour de gastro. Si au moins on avait affaire à un nanar drôle à regarder bourré entre potes… Mais même pas. Hormis une poignée de scènes dont la nullité provoque des rires étouffés qui réveillent entre deux soupirs, Nightmare Island est surtout d’un ennui cauchemardesque. Le film de Jeff Wadlow est un tunnel enchaînant des idées désordonnées pour orchestrer une tambouille artificialisée insoutenable de médiocrité, ponctuée de situations et dialogues aussi bêtes d’une poule abrutie. Le tout menant vers un final hystérique où les twists ridicules s’empilent, avant un ultime en guise de « cerise sur le gâteau » révélant au mieux une blague à prendre second degré, au pire les vraies intentions navrantes du projet. On vous garde la surprise mais ce dernier plan recontextualise le naufrage dans un feu d’artifice d’embarras grotesque. A fuir.

BANDE-ANNONCE :

Par David Huxley

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