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MALIGNANT de James Wan : la critique du film

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Carte d’identité :

Nom : Malignant
Père : James Wan
Date de naissance : 2020
Majorité : 1er septembre 2021
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h36 / Poids : NC
Genre : Horreur

Livret de Famille : Annabelle Wallis, Maddie Hasson, George Young

Signes particuliers : Entre nanar délirant et série B terrifiante, Malignant régale jusque dans ses excès.

 

 

LE RETOUR DU PRINCE

NOTRE AVIS SUR MALIGNANT

Synopsis : La vie de Madison Mitchell est perturbée lorsque de terribles visions viennent la hanter. Quelle est cette créature malveillante qui la poursuit et commet ces meurtres atroces ? Une nouvelle histoire originale par James Wan, le maitre de l’horreur.

 

Passée son excursion chez les super-héros avec le gros délire nanardo-fun que fut son Aquaman, James Wan revient à son genre de prédilection : l’horreur. Visiblement, le cinéaste australien est parti pour jouer l’alternance entre film d’horreur et blockbuster comme en témoigne son enchaînement Fast & Furious / Conjuring puis cette fois Malignant coincé entre ses deux Aquaman. Et très franchement, on aime retrouver James Wan dans le giron de l’horreur car on jubile avec un plaisir nostalgique non dissimulé devant son cinéma hommage à l’épouvante des années 70-80.

Avec Malignant, James Wan clame une nouvelle fois son amour pour les séries B d’un des âges d’or du cinéma d’épouvante. Sorte de croisement entre Argento, le Cronenberg des débuts et Wes Craven, Malignant assume complètement son statut de série B sans toutefois céder à la paresse d’une créativité en berne. Visuellement bourré de plans qui claquent (comme ces travelling circulaires aux décors changeant), le film alterne constamment vraie bisserie vintage et recherches stylistiques, mix constamment au service de l’intention première : terrifier. Et là, James Wan coche les cases qu’il fallait cocher. Malignant est souvent flippant et c’est grâce à cet état de fait qu’on lui pardonne tout le reste, de son écriture lapidaire à son esprit tutoyant le nanar en passant par une élaboration à cheval entre le grotesque et le surprenant, à l’image de son final twisté pour le moins inattendu, errant entre le portnawak grotesque et le jouissif taré !

BANDE-ANNONCE :


Par Nicolas Rieux

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