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LITTLE BOY d’Alejandro Monteverde : la critique du film

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note 3.5 -5
Carte d’identité :
Nom : Little Boy
Père : Alejandro Monteverde
Date de naissance : 2015
Majorité : 10 mai 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h47 / Poids : NC
Genre : Aventure, comédie dramatique

Livret de famille : Jakob Salvati, Emily Watson, Cary-Hiroyuki Tagaw, Michael Rapaport, Tom Wilkinson, Eduardo Verastegui, David Henrie, Ben Chaplin…

Signes particuliers : Un bien joli film, teinté d’un esprit rappelant Spielberg.

LA NAÏVETÉ DE L’ENFANCE FACE À LA CRUELLE RÉALITÉ

LA CRITIQUE DE LITTLE BOY

Résumé : Alors que son père vient de partir pour la Deuxième guerre mondiale, Pepper, petit garçon de huit ans, reste inconsolable. Avec la naïveté de son âge, il est prêt à tout pour faire revenir son père coûte que coûte… little_boy_3

Débuts des années 40. Pepper est un enfant très isolé, sujet à moqueries pour sa petite taille. Lorsque son père, son idole et allié, part pour la guerre sur le front japonais, Pepper est inconsolable. Avec la naïveté de son âge, il va prendre au mot une expression selon laquelle, la foi est comme un simple grain de moutarde, qui peut déplacer une montagne. Pepper va se lancer dans un parcours extraordinaire pour tenter de ramener à la maison, son « partenaire » paternel. Avec Little Boy, Alejandro Monteverde signe une petite sucrerie qui sort dans l’ombre de nombreuses sorties plus médiatisées. Et c’est fort dommage, car voilà un film dont le capital sympathie ne manquera pas de toucher en plein cœur.little_boy_1

Comédie dramatique pleine de tendresse, drame bouleversant sur la guerre, fable initiatique teintée d’une touche de fantastique, conte familial à hauteur d’enfant, aventure rocambolesque ou « chrétiennerie » sur le pouvoir de la foi, Little Boy est beaucoup de choses en même temps, mais dans les cas, un bien joli film dont les tonalités parfumées oscillent entre la douceur éprise de naïveté, l’imaginaire rêveur propre à l’enfance, ou la cruauté d’une histoire chargée en mélancolie. A travers le portrait de ce gamin qui croit que ses supposés pouvoirs magiques pourront faire revenir son père d’une guerre meurtrière, Little Boy brasse quantités de thématiques, qu’il digère dans un processus visant à proposer un film chaleureusement inoffensif en apparence, certes un peu mièvre et très lacrymal, mais rattrapé au vol par son attachante sincérité et son émouvante bienveillance. En filigrane de ce récit croquant la rêverie enfantine à pleines dents, Alejandro Monteverde parle du pouvoir de la persévérance, de la foi religieuse mais surtout de la foi en soi (quand on croit fermement en quelque chose, on peut tout réussir), il aussi parle du deuil, de la tolérance, de l’exclusion, de la cruauté du monde des enfants comme de celui des adultes, de l’absurdité des conflits, du racisme aveuglé…little_boy_4

En somme, Little Boy est un film d’une extrême générosité, qui compense ses facilités et son caractère douceureux, pour ne pas dire glucosé, par un pouvoir de ravissement de chaque instant. On cède vite à la beauté de cette fable enjôleuse, porté par une mise en scène époustouflante, et ce gamin, choisi entre 1000 lors d’un très long casting, qui enchante l’écran par son authenticité. Il s’appelle Jakob Salvati, il est fabuleux, et il brille à l’écran, bien entouré par quelques beaux noms tels que Emily Watson, Tom Wilkinson ou encore le trop rare et pourtant formidable Michael Rapaport.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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