Nom : The Pope’s Exorcist
Père : Julius Avery
Date de naissance : 2022
Majorité : 10 mai 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h43 / Poids : NC
Genre : Epouvante
Livret de Famille : Russell Crowe, Daniel Zovatto, Alex Essoe…
Signes particuliers : On n’a pas déjà vu ce film cent fois ?
Synopsis : Inspiré des véritables archives du Père Gabriele Amorth, exorciste en chef du Vatican. Le Père Gabriele Amorth enquête suite à la découverte terrifiante d’un jeune garçon possédé. Ses investigations le mèneront à dévoiler une conspiration séculaire que le Vatican a désespérément tenté de maintenir dans l’oubli.
ON PREND LES MEMES ET ON RECOMMENCE
NOTRE AVIS SUR L’EXORCISTE DU VATICAN
Tiens, ça fait longtemps que le cinéma horrifique américain ne nous avait pas pondu son petit truc à base d’exorcisme. Au moins quelques mois et l’inintéressant La Proie du Diable de Daniel Stamm. Pas plus intéressant, L’Exorciste du Vatican avec Russell Crowe, nouveau long-métrage de genre de Julius Avery, le bonhomme derrière le jouissivement gore Overlord en 2018. Inspiré des archives d’un réel ecclésiastique du Vatican expert en exorcisme, L’Exorciste du Vatican nous expédie au fin fond de l’Espagne, face à un énième cas de gamin possédé par un démon teigneux.
BORDEL ON N’EN PEUT PLUS DES SOUS-EXORCISTE ! Depuis le film fondateur de William Friedkin, il ne se passe quasiment pas une année sans qu’un resucé de supérette du chef d’œuvre culte ne vienne tenter de nous filer les chocottes avec ses effets de manche digne d’un magicien de kermesse. Sans y parvenir bien sûr. Le genre a tellement été labouré à la pelleteuse, qu’il en est devenu inefficace dans 99% des cas. Et comme n’est pas Conjuring qui veut, L’Exorciste du Vatican en est l’énième preuve. Recyclant une formule vue 12.000 fois, avec les mêmes ressorts, les mêmes motifs, les mêmes clichés, les mêmes passages obligés, le film d’Avery vogue sur le fleuve de l’ennui d’un bout à l’autre. Non pas qu’il soit inefficace (en soi il est rythmé), simplement car il ne se drape d’aucune originalité et incarne péniblement une recette dont on s’est lassé depuis tellement longtemps.
Par Nicolas Rieux