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FOURMI de Julien Rappeneau : la critique du film

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La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : Fourmi
Père : Julien Rappeneau
Date de naissance : 2019
Majorité : 04 septembre 2019
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h45 / Poids : NC
Genre : Comédie dramatique

Livret de famille : François Damiens, Maleaume Paquin, André Dussollier, Ludivine Sagnier…

Signes particuliers : Allez savoir pourquoi, mais on a été cueilli par ce joli petit film, tendre et émouvant.

MON PÈRE, CET ANTI-HÉROS

NOTRE AVIS SUR FOURMI

Synopsis : Le jeune Théo, surnommé « Fourmi », aimerait redonner de l’espoir à son père, Laurent, un grand gaillard solitaire et désabusé par la vie. L’occasion se présente quand Théo est sur le point d’être recruté par un grand club de foot anglais. Finalement non sélectionné car jugé trop petit, Fourmi n’a pas le cœur d’imposer une déception de plus à son père. Il se lance alors dans un mensonge qui va rapidement le dépasser… 

Enfance, foot, comédie et émotion, on a déjà vu ça récemment avec Monsieur Je-sais-tout où Arnaud Ducret héritait à contrecœur d’un neveu autiste avant un rapprochement affectif tout en tendresse déployée voiles au vent. Si la tentation d’une comparaison avec ce Fourmi de Julien Rappeneau (Rosalie Blum il y a trois ans) pourrait être facile, on l’évacuera assez vite. D’une part parce que Fourmi est un petit peu plus intéressant et d’autre part, parce qu’il est bien meilleur.

Fourmi n’invente ni ne réinvente rien, mais du haut de sa modestie, le film de Julien Rappeneau déroule une belle histoire tendre et très émouvante, articulée autour d’une touchante histoire père-fils entre besoin de rédemption et envie de rendre fier. Si les idées de mise en scène demeurent discrètes, c’est clairement le capital attachant du scénario qui séduit et prend au cœur. Mais pour exister, encore fallait-il des comédiens à la hauteur. A ce jeu là, François Damiens prouve encore une fois que son talent ne s’arrête pas à son comique farceur et qu’il est capable d’une immense sensibilité dramatique. Face à lui, le jeune Maleaume Paquin montre qu’il a tout pour être un Jacob Tremblay français. Après Rémi sans Famille, le jeune comédien en herbe à la gueule d’ange éclabousse une nouvelle fois l’écran avec la richesse de sa palette et son intensité de jeu. A l’arrivée, un joli film, sincère et attendrissant, certes anecdotique mais qui ne vole personne et transmet quelques émotions entre éclats de rires et petites larmes.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

One thought on “FOURMI de Julien Rappeneau : la critique du film

  1. Il y a des films comme des fleurs des champs qui offrent cette quiétude dont notre monde aurait bien besoin et qu’importe si le football est loin d’offrir cette image et surtout ces valeurs .

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