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Nom : Chère Léa
Père : Jérôme Bonnell
Date de naissance : 2021
Majorité : 15 décembre 2021
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h30 / Poids : NC
Genre : Comédie
Livret de Famille : Grégory Montel, Grégory Gadebois, Anaïs Demoustier…
Signes particuliers : Anecdotique.
UNE LONGUE LETTRE
NOTRE AVIS SUR CHERE LEA
Synopsis : Après une nuit arrosée, Jonas décide sur un coup de tête de rendre visite à son ancienne petite amie, Léa, dont il est toujours amoureux. Malgré leur relation encore passionnelle, Léa le rejette. Éperdu, Jonas se rend au café d’en face pour lui écrire une longue lettre, bousculant ainsi sa journée de travail, et suscitant la curiosité du patron du café. La journée ne fait que commencer…
Jérôme Bonnell aime parler d’amour. Il suffit de parcourir sa filmographie en diagonale pour s’en rendre compte assez vite. Avec Chère Léa, le réalisateur du Chignon d’Olga et de A trois on y va poursuit sa route sur son terrain de prédilection, avec toujours cette petite note mélancolique qui accompagne souvent ses histoires. Cette fois, il imagine celle de Jonas, toujours amoureux de Léa, son ex petite-amie. Dans un café en face de chez elle, il veut lui écrire une lettre…
Joli casting, charmante histoire, mais petite comédie faussement romantique et avant tout introspective, qui croque sous la dent sans que le goût relâché n’excite vraiment les papilles. Sur le papier, Chère Léa avait tout pour séduire mais dans les faits, Jérôme Bonnell ne distille aucune folie. On sent qu’elle infuse pendant 1h30 mais sans jamais être libérée. Trop sage, trop fade, Chère Lea se traîne avec une passivité frustrante, car l’argument du faux huis-clos piégeant des tribulations amoureuses avait de quoi offrir une pastille délirante à l’image de la récente adaptation du Discours par Laurent Tirard. Mais il n’en est rien et rarement entraîné par un élan poussif, le film peine.
Par Nicolas Rieux