Mondo-mètre :
Carte d’identité :
Nom : Le Bar du Téléphone
Parents : Claude Barrois
Livret de famille : Daniel Duval (Tony Véronèse), François Périer (Commissaire Joinville), Christophe Lambert (Franchi), Richard Anconina (Boum Boum), Raymond Pellegrin (Pérez), Julien Guiomar (A. Bini), George Wilson (Kretzchman), Valentine Monnier (Maria)…
Date de naissance : 1980
Nationalité : France
Taille/Poids : 1h33 – Budget N.C.
Signes particuliers (+) : Une lointaine inspiration des polars de Melville. Une mise en scène sèche et efficace sur les scènes de violence.
Signes particuliers (-) : Le jeu de certains comédiens laisse à désirer. Un manque de rythme et de souffle dans l’écriture. Mineur dans le genre.
RAPPELEZ D’UNE CABINE QUI MARCHE…
Résumé : La guerre ouverte entre un truand, Toni Véronese, est une famille de mafieux, les Perez.
Polar français du début des années 80, Le Bar du Téléphone de Claude Barrois, auteur de la comédie Alors Heureux ? avec Pierre et Marc Jolivet et futur réalisateur de la série policière Van Loc, s’inscrit dans la lignée des solides œuvres du genre qui vont trouver leur apothéose dans des eighties où la violence va exploser dans des films âpres et rugueux sur le « milieu ».
Claude Barrois essaie de développer une intrigue rappelant les grandes œuvres du cinéma français dépeignant l’univers des truands de grande ampleur (style les films de Verneuil) en opposant d’un côté, un ambitieux solitaire et de l’autre, une famille puissante et implacable. Au programme, affrontement et règlements de compte où vient s’adjoindre une seconde intrigue parallèle qui va finir par s’entrecroiser avec la principale, celle d’une petite bande de loubards rackettant des établissements, emmenée par le jeune fougueux Paul Franchi alias un Christophe Lambert qui trouvait là son premier rôle au cinéma et son ami surnommé Boum-Boum, un Richard Anconina alors bien jeune lui aussi.
On ne s’étendra pas trop sur la performance de Lambert qui montrait déjà les prémices d’un jeu très limité voire affligeant malgré sa ressemblance dans le style, avec le Bébel d’il y a soixante ans. Le Bar du Téléphone oscille quelque part entre le film honorable à quelques brefs moments, doté de quelques scènes bien fichues à la mise en scène accrocheuse laissant exploser une violence sèche et d’un scénario tenant la route, et un sous-produit d’un genre qui aura connu de bien meilleurs représentants. Un peu trop simple, pas toujours bien structuré et manquant surtout d’étoffe et d’ambition, Le Bar du Téléphone est très mineur, plus proche du téléfilm que du film calibré pour le cinéma.
Bande-annonce :
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